Témoignage : CNFPT, toujours mieux et moins cher
Dossier par Christine SEROU, 613 mots
Confier ses télécoms à un opérateur, mais garder le contrôle de ses routeurs était la problématique du CNFPT. Altitude Telecom y a répondu.
Fin 2003, le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) décide de revoir son système de circulation de l'information. "Nous nous étions aperçus que les prix des services MPLS avaient beaucoup baissé, et notre choix technologique ne se justifiait plus, surtout que nous pouvions améliorer les performances de notre infrastructure", se souvient Pierre Blaise, responsable du réseau. Cet établissement public forme 1,6 million d'agents qui travaillent dans les collectivités territoriales. A ce titre, il organise des concours et des examens, régule l'emploi et les carrières des cadres des collectivités.
Pour ces missions, il dispose d'un siège social, sis à Paris, de délégations régionales et d'antennes départementales, soit une centaine de bâtiments interconnectés. "Jusqu'en 2004, nos différents sites étaient raccordés à un réseau privé virtuel propriétaire, installé sur Internet et administré en interne. Nous avons donc défini un cahier des charges dans lequel nous retenions deux types d'accès au service : ADSL et SDSL. Il fallait donc un opérateur capable de réaliser une desserte dense. Nous exigions également de garder nos routeurs et le contrôle de leur configuration. Nous avons consulté plusieurs opérateurs et, à la fin des discussions, il ne restait plus que France Télécom et Altitude Telecom. Les critères techniques étaient à peu près équivalents chez les deux opérateurs. Mais la différence s'est exprimée sur le coût et sur la souplesse du cadre contractuel." Les commerciaux Altitude Telecom ont accepté la cogestion des routeurs. Quant aux coûts d'accès aux services, ils proposaient des tarifs plus bas. "D'ailleurs, nous avons abandonné l'option ADSL pour ne garder que SDSL. L'opérateur nous propose des garanties de temps de rétablissement en cas de panne de quatre heures."
Le contrat est signé pour une durée de trois ans. Le basculement des applications a été réalisé en deux mois pendant la période estivale de 2004. Les transmissions s'appuient sur des liaisons qui vont de 512 Kbit/s à 20 Mbit/s pour relier le siège. "Nous avons nettement amélioré nos délais de transit. Avec notre réseau privé, nous avions en moyenne des délais de 100 ms. Aujourd'hui, ils sont de 20 ms. C'est un avantage non négligeable, puisque nous sommes en mode client-serveur."
Pierre Blaise reçoit une facture globale détaillée par type de service et par site. "Nous avons souscrit à la supervision proactive. Ainsi, l'opérateur nous avertit régulièrement, via des tickets d'incidents, des problèmes qui auraient pu affecter le service mais qui ont été anticipés."
Pour l'instant, Pierre Blaise n'a pas jugé nécessaire de s'abonner à des niveaux de classes de services. Mais cela ne saurait tarder : "Nous envisageons de centraliser les applications métiers." Et, peut-être plus tard, d'intégrer la voix sur IP.
Pierre Blaise se dit satisfait de cette collaboration. "L'enveloppe budgétaire a été respectée, nous avons amélioré le service rendu à nos salariés, et je ne passe désormais plus mon temps devant un écran de supervision à traquer la panne."
ADSL ou SDSL ?
Les technologies xDSL sont divisées en deux grandes familles, celles utilisant une transmission symétrique et celles utilisant une transmission asymétrique.
l ADSL (Asymmetric Digital
Subscriber Line) :
ce raccordement asymétrique sur canal téléphonique propose un débit montant d'une capacité maximale de 800 Kbit/s et un débit descendant qui peut aller jusqu'à 24 Mbit/s pour le particulier, beaucoup moins pour l'entreprise.
l SDSL (Symmetric Digital Subscriber Line) : toujours sur la paire téléphonique, ce raccordement offre des performances identiques dans les deux sens, allant de 500 Kbit/s à 2 Mbit/s. Mais, généralement, pour les entreprises, les opérateurs garantissent un débit (par exemple 1 Mbit/s) 95 % du temps.
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