Témoignage : Bureau Veritas, le prix fait la différence !
Dossier par Christine SEROU, 485 mots
Le groupe international confie ses télécoms à Vanco, qui s'engage contractuellement à des baisses de prix annuelles.
En 2004, le Bureau Veritas lance une consultation auprès de huit opérateurs. Le groupe international, spécialisé dans la certification et le contrôle qualité, souhaite relier cinq cents de ses sites, présents dans quatre-vingt-dix-neuf pays, par une solution unifiée et réduire, avec cette opération, le nombre de contrats souscrits avec les opérateurs. "Cet appel d'offres concernait tous nos sites à l'exception de nos implantations en Amérique du Nord, où nous voulions conserver AT&T. En fait, nous avons une forte disparité d'implantations dans les pays. Dans certains, nous sommes présents avec seulement un bureau de moins de dix personnes. Tandis que, dans d'autres, nous avons plusieurs sites en réseau", raconte François Aubry, DSI depuis quatre ans. "Le contrat qui nous liait à Infonet arrivait à son terme. Mais nous ne lui avions confié que l'interconnexion des soixante sites les plus importants, interconnexion qui s'appuyait déjà sur MPLS. Et, dans chaque pays, l'irrigation des sites secondaires était gérée par des opérateurs locaux."
Bref, la DSI, qui emploie trois cent cinquante personnes réparties dans différentes implantations, devait contrôler un grand volume de contrats. "Nous voulions mettre de l'ordre et bénéficier des baisses de tarifs et des développements technologiques." La DSI s'intéresse plus particulièrement aux propositions d'AT&T, France Télécom, BT Infonet et Vanco. Et elle tranche pour Vanco. "Cet opérateur n'a pas d'infrastructure en propre." Un avantage ? Bien sûr, explique François Aubry. "Au fil des ans, l'opérateur (Vanco existe depuis seize ans, ndlr) a capitalisé sur son expérience des négociations avec les opérateurs de tous pays. Il nous a présenté un contrat dans lequel il avait l'obligation de répercuter annuellement les baisses de tarifs qu'il obtenait de ses fournisseurs. Nous bénéficions ainsi des baisses de prix au niveau mondial. Cet argument nous a convaincus."
En octobre 2005, l'entreprise s'engage avec Vanco pour une durée de cinq ans. "Nous n'avons pas souscrit à un seul service de VPN IP sur MPLS. L'opérateur nous a taillé un service sur mesure qui dépend de la capacité financière de nos sites. Nos choix technologiques ont été calqués sur notre activité dans les pays donc sur la taille de nos sites : chaque pays facture ses télécoms. Dans certains, nous avons du MPLS ; dans d'autres, de l'IPSec sur Internet, de la radio, du satellite ou simplement de l'ADSL. Nous avons d'ailleurs gardé, par endroits, les mêmes fournisseurs locaux. Mais c'est l'équipe de Vanco qui les gère." L'entreprise a souscrit à des classes de services mais, là également, en fonction de l'activité de ses sites. "On commence tout juste à tester la voix sur IP, donc il est trop tôt pour en parler".
La moitié des cinq cents sites sont raccordés sur la nouvelle infrastructure. Cette année, le Bureau Veritas devrait réduire ses dépenses télécoms d'environ 15 %.
- I. MPLS, la mutation du VPN IP
- II. Témoignage : Bureau Veritas, le prix fait la différence !
- III. Qui propose encore du Frame Relay ?
- IV. Témoignage : Des factures en baisse
- V. Témoignage : CNFPT, toujours mieux et moins cher
- VI. Témoignage : Marie Groupe Uniq, un contrat bien pensé
- VII. VPLS, une alternative au VPN IP
- VIII. Le multiaccès pour un réseau IP unique
- IX. Témoignage : Saint-Gobain, trois opérateurs, un réseau international