Xiaomi, moins dynamique au 1er semestre
Pour la 1ère fois de sa jeune histoire, le chinois Xiaomi sort d'Asie pour vendre ses smartphones au Brésil, où ils seront assemblés par Foxconn. Il espère concurrencer partout dans le monde les valeurs sûres de l'univers Android comme Samsung.
L'ascension de Xiaomi, numéro un chinois du smartphone, s'est ralentie au premier semestre 2015 avec pour la première fois des ventes en baisse d'un semestre sur l'autre avec 34,7 millions d'appareils vendus de janvier à juin contre 35 millions le semestre précédent, ce qui pourrait compromettre son objectif de vendre de 80 à 100 millions de smartphones cette année. Xiaomi, a été valorisé l'an dernier 45 milliards de dollars par des investisseurs.
Confronté au ralentissement du marché chinois et à la concurrence d'entreprises chinoises mieux établies comme Lenovo et Huawei, Xiaomi peine à se développer sur d'autre marchés émergents comme l'Inde en raison de mesures protectionnistes. Il piétine également en Chine.
Produit par Foxconn
Xiaomi ne se laisse pas arrêter, il s'implante au Brésil pour vendre son Redmi 2, produit sur place, même si c'est par Foxconn. C'est là encore une première, la fabrication hors de Chine de ses produits, même si la taxation des produits importés par le Brésil a contribué à cette décision. Les ventes en Amérique du nord et en Europe vont devoir attendre encore.
Au Brésil, Samsung, Motorola et LG dominent le marché. Samsung avec une part de marché de 30 %, Motorola avec 23 %, selon le cabinet d'études Canalys. Son Redmi 2 est un terminal 4G avec un écran de 4,7 pouces et un appareil photo de 8 mégapixels. A l'intérieur, on trouve un processeur Qualcomm Snapdragon 410, avec 1 Go de RAM et une batterie 2200 mAh.
En illustration : le Redmi 2 de Xiaomi, son fer de lance au Brésil