Xerox virtualise ses applications d'éditique critiques
Xerox virtualise ses applications d'éditique sur deux serveurs principaux. Ces applications critiques servent à délivrer les services de gestion documentaire de Xerox à destination de ses clients entreprises en France.
Xerox est un spécialiste de la gestion documentaire. Ses prestations concernent l'édition de documents sortants (factures, contrats, courriers clients...) ou la dématérialisation de documents entrants (commandes, formulaires, courriers de réclamation...). Il s'agit donc d'applications très spécialisées d'éditique, de numérisation ou de reconnaissance de caractères qui traitent des volumes importants de documents.
En France, Xerox possède une quinzaine de sites de production, dans lesquels sont implantés ses systèmes d'impression et de numérisation. Et la firme dispose de deux Data Centers, où sont regroupés les moyens informatiques nécessaires à ces prestations, soit près de 450 serveurs logiques. La DSI de Xerox en charge des offres d'externalisation documentaire souhaitait mutualiser les ressources physiques de l'ensemble de ses environnements, y compris Windows. « Nous avons commencé par étudier les solutions de virtualisation disponibles, et nous avons retenu VSphere de VMWare », raconte Bastien Vigneron, DSI de Xerox.
Côté machines physiques, Xerox a retenu cinq serveurs, deux pour son Data Center principal, deux en miroir sur son Data Center secondaire, et un pour ses propres besoins informatiques. Actuellement, les deux serveurs du site principal accueillent 49 serveurs logiques de production, soit en remplacement d'anciennes machines, soit pour de nouveaux projets. « Le premier bénéfice net est de permettre de monter un serveur en quelques minutes contre plusieurs heures auparavant », souligne Bastien Vigneron.
Ces serveurs accueillent les applications du coeur de métier des offres de service de Xerox : des progiciels de lecture de document pour la dématérialisation, très consommateurs de CPU et de mémoire, des serveurs de bases de données et des serveurs d'éditique traitant des fichiers très volumineux et donc très gourmands en I/O, des fermes de serveurs virtualisant les postes de travail, des serveurs d'infrastructure... « On constate une bonne gestion de la charge, qui progresse de façon linéaire sur toutes les dimensions, sans engorgement » se félicite Bastien Vigneron.
Globalement, l'infrastructure offre une disponibilité de 99,997 % en 24×7×365 grâce au montage en cluster des nouveaux serveurs avec un accès redondant au SAN mis en place au même moment, et aux mécanismes intégrés à VSphere. Pour les clients de Xerox bénéficiant des niveaux de service SLA les plus élevés, un processus de basculement vers le site secondaire, sur lequel les configurations sont répliquées dans le cadre du PCA (plan de continuité d'activité).
Par ailleurs, il est attendu dans le cadre de cette nouvelle configuration de serveurs une réduction significative de la consommation énergétique, de l'ordre de 30 %. Ce sont cinq serveurs novascale bullion de Bull, à base de processeurs Xeon d'Intel, qui ont été mis en place.
Photo D.R.