Wimax serait plein de trous ?
Une étude (payante) de la société d'étude ABI Research s'intitule « WiMAX Security Gaps Present Revenue Opportunities ». En résumé, Wimax serait tellement mal sécurisé qu'il existe un sacré paquet d'argent à se faire sur le dos des usagers en leur vendant du firewall, de la communication cryptée, du serveur d'authentification et autres accessoires de protection indispensables. Les « opportunités de marché » autour de Wimax sont de trois ordres, nous apprend le communiqué de presse : au niveau du terminal utilisateur, sur lequel il faudra bien installer des accélérateurs de chiffrement pouvant supporter les exigences d'AES, au stade de la détection d'intrusion ensuite, tout comme dans le cadre d'un réseau classique, et afin d'assurer la protection des applications et du matériel. Vient enfin la sécurisation des services de connectivité, autrement dit la cuisine « backoffice » de l'opérateur, qui pourra ainsi proposer des outils du genre serveurs RADIUS (ndlr : dont il n'est pas prouvé que l'usage soit compatible avec des applications de streaming mobile et sécurisé). Dans l'ensemble un rapport qui n'apprend rien de franchement nouveau pour les spécialistes des réseaux sans fil, mais qui rappelle des évidences techniques d'autant plus difficiles à maîtriser qu'une partie du réseau est généralement entre les mains d'un opérateur. Le principal problème que posent les réseaux Wimax pourrait bien se loger dans la difficile « continuité de la chaîne sécurité » plus que dans les faiblesses inhérentes à sa technologie.