Vous reprendrez bien un peu de FUD (suite)
Après les péripéties de l'affaire des « virus RFID », voilà que réagit l'une des associations regroupant les fabricants d'étiquettes radio. Laquelle réfute totalement l'existence d'un risque quelconque de virus RFID dans les colonnes du journal Manufacturing and Logistic... « C'est de la faute aux méthodes d'intégration, et puis d'ailleurs, les applications vétérinaires utilisent des mémoires non réinscriptibles »... Une dénégation qui ressemble fort aux tentatives d'explications pathétiques fournies par le GIE Carte Bleue après l'affaire Humpich. Ajoutons perfidement que le premier et principal danger des RFID n'est pas tellement le risque viral, mais la menace de vol de données confidentielles, à distance et sans, pour la victime, le moindre moyen simple pour le deviner. Avec les conséquences indirectes que ce genre d'exploitation implique : opération de social engineering, une attaque par usurpation d'identité... C'est également, selon le niveau de précaution mis en oeuvre par l'intégrateur, la possibilité de pouvoir modifier le contenu des étiquettes. Si lesdites informations consistent, par exemple, en une adresse de livraison, les conséquences peuvent s'avérer plus ou moins graves. Totalement bénignes s'il s'agit de boîtes de petits poids, légèrement plus ennuyeuses si la marchandise porte une étiquette du genre « Danger, Explosifs » ou « A l'attention de Monsieur le Trésorier Général de la Banque de France ».