Vous connaissez ma p'tit' chinoise, mon anana, mon anana mon analyste...
Lorsque les services « propagandes » des affaires étrangères américaines se mettent à travailler, c'est de la belle ouvrage : Hune garantie chez ZD Net, papier avec photo sur Terra, article de fond sur Security News et même une grosse manchette dans Times Magazine. Les pirates chinois sont partout et font vendre du papier. Sans aucun doute, les fameuses brigades Titan Rain ne sont pas constituées d'enfants de coeur et n'appartiennent pas au domaine de l'imagination. Il est logique que l'Empire du Milieu cherche à pirater les ordinateurs de ses ennemis jurés, les adorateurs du Tigre de Papier (les capitalistes, dans le langage imagé des maoïstes haute époque). Sont généralement visées par ce genre d'attaque les centres de recherche et de développement travaillant pour le compte de l'Army ou de la Navy, petit jeu d'espionnage qui n'est jamais qu'une goutte d'eau au milieu de l'océan d'informations que récolte quotidiennement une infrastructure telle qu'Echelon. Les Grands se font une guerre en dentelle à coup de cyberbarbouze, cela n'est pas très nouveau. Mais qu'ils s'en offusquent par voie de presse, alors qu'il n'en existe pas un pour racheter l'autre, voilà qui en devient presque indécent. Remercions d'ailleurs au passage Monsieur Gates, William Henri, pour avoir, des années durant, tenté de promouvoir depuis l'aube de Windows 95, des éditions « Cantonese » et « Traditional Chinese ». Le but initial était d'aider les peuplades du royaume de Xing dans cette longue conquête de l'outil informatique, de familiariser ce « formidable marché potentiel » aux arcanes des fenêtres et des menus déroulants. Il semblerait que ces êtres obtus n'aient pas profité de la leçon et n'aient fait que passer leur temps à rechercher des failles dans un but peu avouable. Et même pas un merci !