VMware s'emploie à justifier ses tarifs par son avance technologique
Encore jeune, le monde de la virtualisation vit une montée en puissance de la concurrence. VMware très critiqué sur ses tarifs, se défend par son avance technologique.
Leader toujours incontesté de la virtualisation, VMware continue de défendre bec et ongle son avance technologique. Pour preuve les arguments avancés en faveur de l'hyperviseur ESX sur son blog par Reza Malekzadeh, directeur marketing produit de VMware à l'international. ESX serait « capable d'optimiser la gestion de la mémoire vive, contrairement à ce que peuvent faire XenServer 4 ou la bêta d'Hyper-V ». Une meilleure exploitation de la mémoire Il parle alors de "surdimensionnement de la mémoire". Cela repose sur deux technologies de gestion de la mémoire. La première permet à plusieurs machines virtuelles de partager des contenus similaires en RAM et donc d'économiser de l'espace mémoire. "Sans baisse notable de performances, précise Reza Malekzadeh. La seconde consiste, lorsqu'une machine virtuelle est inactive, à forcer le transfert de son empreinte mémoire sur le disque. L'espace libéré profite alors aux autres machines virtuelles. Du coup, à configuration égale, VMware permet le chargement de 14 à 40 machines virtuelles selon la charge applicative attendue. XenServer et Hyper-V bêta, qui ne savent pas gérer ce surdimensionnement mémoire, plafonnent à 7 machines virtuelles. Si on ramène l'hyperviseur de VMware au nombre de machines virtuelles exploitables par système, il reste donc moins cher. La concurrence contrainte de jouer sur les tarifs Citrix et Microsoft se sont engagés de leur coté dans une course-poursuite après VMware. Leur argument principal ? Le prix. Fidèle à son habitude lorsqu'il rentre sur un marché, Microsoft pratiquera la stratégie de la terre brûlée. De toute évidence, Hyper-V sera gratuit pour le plus grand nombre. De son côté, Citrix insiste sur la modicité de ses tarifs. Un sujet sur lequel Vmware, longtemps intraitable, se fait désormais lui-aussi beaucoup plus conciliant. Mais ce n'est que contraint et forcé que l'éditeur baissera ses tarifs. Il tient à continuer de démontrer qu'il dispose d'une longueur d'avance technologique sur ses rivaux.