Vista n'est qu'à moitié percé
Michael Howard, sur l'un des blogs du MSDN, prédit statistiquement le volume des vulnérabilités qui affecteront Vista : 50% de failles découvertes en moins par rapport à Windows XP sur les deux prochaines années, et une réduction de 30 % des vulnérabilités importantes. Une meilleurs protection du code « by design », la preuve apportée par la relativement bonne résistance d'I.E. 7.0 durant le Month of Browser Bug lancé par H.D.Moore, tout çà donne un sentiment de confiance aux équipes des crosofties de Seattle. Paradoxalement, cette objectivité et cette confiance en la qualité intrinsèque du code Vista risque fort de soulever des tollés chez la gente journalistique. Non seulement parce qu'il est d'usage de considérer un verre à moitié vide plutôt qu'à moitié plein, mais encore parce que la campagne marketing qui a entouré le lancement de Vista s'est essentiellement reposé sur l'absolu sécurité offerte par ce nouveau noyau. Il faut admettre que la solidité de XP -notamment la fréquence des problèmes aboutissant à un Bsod- n'est absolument pas comparable à celle de NT 3.5/4.0, tout comme les versions compilées 64 bits de XP s'avèrent bien plus solides que les éditions 32 bits, souvent malades par « compatibilité ascendante ». Les progrès constatés avec Vista ne sont donc que le fruit logique d'un effort constant et réel. Le véritable problème qui frappe les noyaux Vista réside moins dans les instabilités du code dénoncées avec force par quelques vendeurs d'antivirus, que dans l'ouverture de la fenêtre de vulnérabilité imposée par le dogme des mensualisations de correctifs.