Virus à vendre, porte-jarretelles pour barbouzes et anciens combattants en otage
Malwares contre chèque confortable : sous prétexte de « recherches en sécurité », le Malware Distribution Project (MDPro) propose, contre argent sonnant, un abonnement offrant l'expédition régulière des infections et méthodes d'attaque les plus récentes. Un service identique, un peu moins pléthorique mais totalement gratuit, est proposé par le Culte des Bovidés Trépassés (CDC) depuis un certain temps déjà. Couverture excessivement dénudée pour Nicholas John Andrew Langman et Paul John Ritchie, deux agents du MI6 Britannique en mission aux Etats-Unis. Nos deux James Bond utilisaient, en guise de « planque », une boutique de lingerie ayant pour raison sociale le nom d'Agent Provocateur. Le propre d'un agent secret est précisément de ne provoquer aucune vague, fut-elle de dentelles... Encore un vol d'ordinateur, encore un fichier d'anciens combattants US dans la nature, avec, cette fois ci, près de 36 000 identités potentiellement exposées. Security News s'en fait l'écho. Simultanément, AOL reçoit une volée de bois vert après avoir laissé fuir un log des requêtes effectuées par plus d'un demi-million de ses clients internautes. Un rapide historique de cette éruption de bigbrotherisme sur Techcrunch, un article sur les « excuses » publique d'AOL après cet incident sur le Security Focus. AOL s'empêtre dans un salmigondis d'arguments douteux et insiste qu'aucune des données divulguées ne comporte d'informations personnelles pouvant affecter la vie privée des usagers. Nulle explication cependant sur les raisons du flicage du contenu des requêtes. Sociologiquement, en revanche, la « fuite » s'avère fort édifiante quant à l'usage macabre ou scabreux des moteurs de recherche. Turbo C++, Turbo C#, Turbo Delphi... il n'est jamais trop tard pour bien faire: Borland opère un retour aux codes sources et tente de réutiliser les recettes qui ont fait son succès dans les années 90 -avec Turbo Pascal notamment-. Reste que, depuis, le marché des langages ne connait plus le succès d'antan, à l'époque ou il était quasiment nécessaire de « savoir programmer » pour utiliser un ordinateur. En outre, Microsoft et son offre concurrente quasi gratuite de la gamme Visual Express destinée aux étudiants ne va pas faciliter cette résurrection Borlandesque. « Windows ? Ah... Windows..... » soupirait un certain Philippe. Ses successeurs devraient en tenir compte.