Virtualisation par Microsoft : Hyper-V impressionnant selon Munder Capital Management

le 13/09/2008, par david Lentier avec IDG News Service, Infrastructure, 576 mots

La société de services financiers Munder Capital Management a retenu la virtualisation Hyper-V de Microsoft pour bâtir son plan de continuité d'activité. Le rapport qualité prix était meilleur que pour VMware.

Virtualisation par Microsoft : Hyper-V impressionnant selon Munder Capital Management

La virtualisation des serveurs chez Munder Capital Management avait pour but essentiellement d'améliorer les opérations en cas de désastre et de redémarrage de serveurs en défaut. "Avec la virtualisation, nous avons surtout étudié le redémarrage entre deux sites distants, décrit Mike Dufek, directeur des systèmes d'information chez Munder Capital, une société de services financiers qui pèse 30 milliards de dollars et qui est basée à Birmingham (Michigan). « La virtualisation nous donne la possibilité de redémarrer très vite depuis des machines physiques vers des machines virtuelles, et ensuite de repartir de machines virtuelles vers des machines physiques, explique le DSI. Auparavant, redémarrer un serveur en défaut, prenait des jours, voire des semaines, d'opérations manuelles. Désormais, « Il suffit d'affecter un serveur virtuel, et de redémarrer le serveur en panne avec les données conservées sur un SAN, poursuit-il. Le nombre de serveurs matériels et le temps passé à les administrer a chuté. Ceci associé aux économies sur la climatisation, économiserait environ 1000 $ par mois. Munder Capital a débuté son projet de virtualisation en Juin 2007. Le projet a éliminé 42 serveurs physiques. Il a fallu mettre à niveau les compétences des équipes. La solution de virtualisation devait être compatible avec l'écosystème de systèmes d'exploitation, d'applications et de matériels de l'entreprise. Et le rapport qualité/prix devait être le meilleur possible, résume Wolfgang Goerlich, responsable du réseau et de la sécurité chez Munder Capital. Afin de renforcer son plan de continuité d'activité, Munder Capital a installé deux contrôleurs redondants de stockage SAN (d'origine Compellent). Le premier est installé à Birmingham, et le second est installé à 7 miles de là. Des copies instantanées (snapshot) préservent les données de l'entreprise. Et la réplication achemine ces informations entre les deux sites. Etant donné que l'entreprise a débuté en 2007, elle a évalué VMware, Hyper-V de Microsoft, Virtual Server de Microsoft, et Xen. Dans la foulée, elle a aussi regardé deux autres solutions de virtualisation moins connues en France : Virtual Iron et Virtuozzo de Parallels. « Nous avons commencé avec Hyper-V quand ce n'était encore qu'une version release candidate, nous avons été impressionnés immédiatement par les performances, se souvient Wolfgang Goerlich. « VMware dispose de fonctionnalités qui n'existent par sur Hyper-V. V-Motion est un atout principal, et l'allocation de mémoire vient ensuite. Nous nous sommes posés la question de savoir si ces fonctions valaient le surcoût de VMware, ajoute Wolfgang Goerlich. Selon ce responsable réseau, XenServer s'est également bien comporté, mais les fournisseurs de Munder Capital, pour le stockage et la sauvegarde, ne développaient pas pour la plate-forme XenServer. Hyper-V autorisait enfin un accès natif aux disques, ce qui était un avantage par rapport aux autres systèmes, selon Munder. « Nous faisons booter nos serveurs virtuels depuis notre SAN Compellent. Etant donné que nous avons plusieurs sites, si nous perdons des disques à un endroit, nous pouvons les récupérer depuis des images stockées sur le SAN. Hyper-V permet de rejouer les données (replay) et d'effectuer des snapshots. Alors que VMware sait rejouer les données de faon spectaculaire, nous voulions conserver cette opération sur le SAN. Hyper-V réalise les snapshots de la même manière que VMware. Avec Hyper-V, on peut utiliser et récupérer ces snapshots, et mettre en place des processus (workflows) à partir de ces snapshots, de la même façon qu'il s'agisse de serveurs physiques ou virtuels, termine Wolfgang Goerlich.

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