Virtualisation : les 6 armes fatales d'Hyper-V de Microsoft face à VMware
Le consultant indépendant Joe Clabby avance six raisons pour affirmer qu'Hyper-V, l'hyperviseur de virtualisation de Microsoft, va prendre le dessus sur l'offre de virtualisation de serveurs de VMware. 1. Le prix et le packaging : si VMware ne modifie pas ses tarifs, Microsoft disposera d'un atout évident lorsqu'il commencera à commercialiser Hyper-V. 2. Le fait de pouvoir livrer Hyper-V avec Windows Server 2008 :il s'agit d'un avantage indéniable. 3. Le portefeuille des outils d'administration de Microsoft : il est amplement plus fourni et plus vaste que celui de VMware. 4. La puissance de Microsoft : avec ses 50 milliards de dollars de chiffre d'affaires, l'éditeur est largement supérieur à EMC (sans mentionner sa filiale VMware) et ses 13 milliards de dollars de chiffre d'affaires... Microsoft, note le consultant, a depuis longtemps fait la démonstration de son savoir-faire en matière de diffusion de ses technologies. 5. Le contrôle de Windows. Le fait d'avoir la main sur l'évolution de Windows Server est, dans un environnement système 100% Windows, un point fort. 6. L'importance de la base installée : les quelque 100 000 utilisateurs revendiqués par VMware ne pèsent pas lourd face aux millions de Windows Server. Pour fermer le ban, Joe Clabby reprend à son compte le constat communément admis selon lequel l'intérêt économique du marché de la virtualisation va se déplacer de la vente des hyperviseurs à celle des outils d'administration. Et là, des poids lourds comme IBM, HP et Computer Associates attendent au tournant le spécialiste de la virtualisation qu'est VMware. Car eux, ils disposent déjà des outils pour gérer des parcs physiques de serveurs.