Vers 6000 postes administratifs économisés grâce au SIRH unifié des armées
L'unification des différents Systèmes d'Informations des Ressources Humaines (SIRH) des trois corps de l'armée française permettra d'être en accord avec les objectifs de réduction d'effectifs. Mais, en plus, il devrait permettre au militaire une carrière plus dynamique via une amélioration de sa formation et de la gestion de ses évolutions.
« Avoir un Système d'Information des Ressources Humaines (SIRH) unifié permettra une économie de plus de 6000 emplois » dans le domaine administratif affirme Jacques Roudière, directeur des ressources humaines (DRH) au ministère de la Défense.
Le DRH s'exprimait à l'occasion d'une table ronde autour d'un SIRH unifié pour les corps de l'armée organisée par Acteurs Publics le 03 juillet.
Le vice-amiral d'escadre Olivier Lajous, directeur du personnel militaire de la Marine ajoute que ce système permettra « une carrière plus dynamique pour le militaire, qui lui donnera la possibilité de se former et d'évoluer au sein des trois corps de l'armée ».
Pour cela une page sera intégrée dans le SIRH, pour donner toutes les informations en temps réel sur chacun des fonctionnaires de l'armée. De l'avis de Guillaume Blot, chef de la mission SIRH, « la dématérialisation du processus et des différentes pièces justificatives pour chaque fonctionnaire permettra d'augmenter la qualité de service pour chacun des administrés ».
Cette unification des SIRH actuels, qui sera(...)
Photo : Jacques Roudière - DRH au ministère de la Défense (D.R)
Cette unification des SIRH actuels, qui sera prête en 2016, permettra de « supprimer plusieurs applications » qui ont la même utilité sur les différents SI, et ainsi de « réduire les coûts de maintenance » ajoute Guillaume Blot.
Mais pour que cela fonctionne, il estime qu'il ne suffit pas de « regrouper en un seul lieu l'intégralité des compétences pour obtenir un SIRH performant, il faut une collaboration permanente entre les différents corps de métier existant pour que fonctionne ce SIRH ».
Pour conclure, Olivier Lajous rappelle simplement que « le SIRH doit être au service de l'humain, et non pas l'inverse » pour que cette évolution du SIRH soit acceptée par les militaires et les administrés.