Un RAID virtuel et Open Source
Ce projet un peu fou consiste à construire un volume de disques montés en RAID 5, volume dont les informations de réplication sont éparpillées sur des unités de stockage sous VMWare situées... quelque part sur Internet. La connexion et la synchronisation avec ces unités distantes s'opère en ftp via FreeNas. Voilà qui permet d'obtenir une absolue sécurité sans avoir à débourser un centime. Enfin presque Car il va sans dire que le système fonctionne tant que les serveurs distants sont disponibles, que le « round trip time » demeure compatible avec les impératifs de temps de reconstruction et d'écriture, que la bande passante de la ou des lignes ne s'écroule pas brutalement, que les informations situées sur le domaine public soient chiffrées avec soin... et ce ne sont là que quelques défauts évidents. Il reste que ce projet trouve plus ou moins ses racines dans diverses études universitaires conduites par Berkeley et Stanford (notamment le projet Ocean Store (http://oceanstore.cs.berkeley.edu/) ). La monté en puissance des environnements virtuels aidant, ainsi que le déploiement des liens rapides de type « fiber to the desk » pourraient bien transformer cette « vaillante bidouille » en un « modèle de travail » tout à fait utilisable. Demeurons encore quelques secondes sur le thème du stockage sécurisé en signalant l'existence du plus étrange système de protection des données jamais rencontré sur un Winchester : le 5 pouces ¼ à l'acide. Plus forts que les composants TPM intégrés, les disques EDT peuvent, même sur réception d'une commande à distance ou tentative d'ouverture, détruire la surface même du support magnétique. A voir également, sur le site de ce même constructeur, les « broyeurs électroniques de données » qui assurent un service « dead on demand ».