Un parti suédois nommé "Pirate" entre au Parlement européen

le 09/06/2009, par Vincent Delfau , Actualités, 374 mots

Un parti suédois nommé

Un pirate à Bruxelles. Le parti Pirate suédois, Piratpartiet, n'est certes pas le principal gagnant des élections européennes 2009, mais c'est sans conteste celui qui a créé la plus grande surprise. Trois ans après sa création, il est en effet parvenu à s'arroger 7,1% des suffrages et, par conséquent, à obtenir un siège au Parlement européen. C'est Christian Engström, la tête de liste du parti Pirate, qui représentera sa formation à Strasbourg et siègera aux côtés des 735 autres eurodéputés. Il devrait même être rejoint par un de ses colistiers en janvier 2010 : à la faveur du traité de Lisbonne, la Suède comptera vingt représentants dans l'hémicycle européen, contre 18 actuellement ; l'un des deux nouveaux élus serait, selon les projections, issu du Piratpartiet. L'élection d'un membre de cette formation politique ne manque pas de surprendre les observateurs, habitués au traditionnel défilé des caciques issus des partis historiques. Assister, en trois ans, à la naissance d'une organisation puis à son accession aux institutions constitue un fait sans précédent, d'autant plus que cette formation ne se réclame d'aucune couleur politique. En particulier, le Piratpartiet n'entend pas s'inscrire dans le traditionnel affrontement gauche/droite, préférant axer ses réflexions sur la défense des libertés individuelles et de la vie privée face aux menaces nées de la société de surveillance. Le parti Pirate ambitionne également de voir légalisé le partage de fichiers sur le Web, et veut une réforme de la législation sur les brevets. De tels thèmes ont contribué à séduire une petite frange de la population suédoise. Il a cependant fallu un coup de semonce comme la condamnation, en avril, de quatre responsables du site The Pirate Pay à des peines de prison ferme pour que l'électorat s'émeuve et se mobilise. Sans surprise, c'est parmi les plus jeunes des électeurs - c'est-à-dire les plus technophiles, donc les plus concernés par les questions relatives au Web et au respect de la vie privée en ligne - que le Piratpartiet a pu compter ses plus nombreux soutiens. Symbole d'Internet en tant que nouvel enjeu politique, l'élection de Christian Engström s'est assise sur les moins de trente ans : près d'un électeur sur cinq, dans cette tranche d'âge, a apporté son scrutin au parti Pirate. Et près d'un sur quatre chez les moins de 21 ans.

T-Mobile authentifie de manière forte 15000 employés via leur mobile

L'opérateur mobile T-Mobile authentifie 15 000 collaborateurs via leurs téléphones mobiles. Les employés de T-Mobile

le 05/02/2013, par Jean Pierre Blettner, 341 mots

La cybercriminalité va faire l'objet d'un énième rapport du ministère...

Le ministère de l'intérieur entend mieux piloter la lutte contre la cybercriminalité. Le ministre de l'intérieur Manu

le 30/01/2013, par Jean Pierre Blettner, 222 mots

Mega déjà mis en cause pour violation de propriété intellectuelle

Le site de stockage et de partage de fichiers Mega a supprimé du contenu violant la propriété intellectuelle le

le 30/01/2013, par Véronique Arène et IDG News Service, 832 mots

Dernier dossier

Les white-box sont-elles l'avenir de la commutation réseau ?

Et si vous pouviez gérer vos commutateurs de centres de données et vos routeurs de la même façon que vos serveurs et ainsi réduire les coûts des dépenses en capital ? C'est la promesse des white-box qui amènent des systèmes d'exploitation réseau open source fonctionnant sur du matériel courant.Pour en avoir le coeur net, nous avons testé Cumulus...

Dernier entretien

Céline Polo

DRH du groupe iliad

"Nous recrutons dans des métiers en tension, en particulier sur l'infrastructure réseau, pour lesquels il y a...