Un hacker britannique menacé d'extradition lundi 16 juin
Un hacker britannique risquant l'extradition vers les Etats Unis se prépare pour son audition finale lundi 16 juin à Londres. Gary McKinnon risque une condamnation de 60 ans de prison. Il est accusé d'avoir détruit des données et d'avoir illégalement accédé à des informations sur une centaine de serveurs de l'armée américaine et de la Nasa, entre février 2001 et mars 2002. Selon Gary McKinnon, le verdict de la cour britannique sera rendu trois semaines après son audition. Il reconnaît les faits Gary McKinnon a reconnu avoir utilisé un programme appelé "RemotelyAnywhere" afin de pirater des PC durant la nuit, lorsque les employés étaient absents. Ses attaques ont commencé à être détectées lorsqu'il s'est trompé dans la différence d'heures entre les Etats Unis et la Grande Bretagne, et qu'un employé s'est aperçu que son PC se comportait bizarrement. Si son appel est rejeté, il pourrait plaider sa cause auprès de la cour européenne des droits de l'homme. Son passeport a été confisqué. Gary McKinnon maintient qu'il a visité les machines américaines à la recherche de preuves que le gouvernement américain sait des choses sur les soucoupes volantes, mais qu'il n'a jamais causé aucun tort par ses visites. Les autorités américaines répliquent que les intrusions ont perturbé les réseaux des militaires qui étaient stratégiques après les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Elles chiffrent à 700 000 $ les dommages causés par Gary McKinnon. Photo : Gary McKinnon (D.R.)