ToIP, des pannes bien plus complexes
Chaque lundi, Ilexia, laboratoire de tests, de validation, d'assistante technique et de formation à la ToIP, nous fait partager sa vision du terrain. Quelle est la tendance de la semaine ?
Le troubleshooting est une question cruciale totalement occultée par les constructeurs de ToIP. Il est vrai qu'aujourd'hui les solutions de ToIP sont matures. Cependant, une entreprise n'est pas totalement à l'abri d'une panne ou d'un dysfonctionnement lors du déploiement ou lors de la production. Les problèmes sont à terme résolus, mais ils peuvent demander beaucoup plus d'énergie qu'en téléphonie traditionnelle. En effet, le monde TDM connaissait des dysfonctionnements mais il n'impliquait qu'un Pabx, des postes numériques et un raccordement T0/T2 à un opérateur, bien souvent France Télécom. Aujourd'hui, une solution de ToIP, à fortiori de communications unifiées, est beaucoup plus complexe : IPBX, passerelles, équipements de commutation, téléphones analogiques, numériques et IP, interconnections avec différents opérateurs Wan, intégration dans le système d'informations (serveurs DHCP, annuaires LDAP... ). La recherche de la panne est beaucoup plus complexe. Le diagnostic est loin d'être évident ! Elle peut provenir d'un problème de port, de configuration de Vlan, d'un poste... Elle peut revêtir plusieurs formes : rupture ou problème de Qos. Le problème est que les équipes techniques ne sont pas formées et qu'il n'existe pas de solution de troubleshooting totalement adaptée à la ToIP (seulement des solutions partielles). La panne d'un système de ToIP n'a rien à voir avec une solution de type Pabx. Résultats, bien souvent, les installateurs et intégrateurs changent des briques de la solution sans analyser la panne. Cette dernière a donc toutes les chances de réapparaître... Said El Ketrani Fondateur d'Ilexia