TNS-Sofres s'ouvre aux BlackBerry
TNS-Sofres utilise cinq modes de collecte d'informations pour réaliser ses enquêtes. L'un d'entre eux permet de faire du recueil embarqué, dans le train ou le métro par exemple. «C'est pour ces enquêtes que je cherchais des solutions embarquées, fonctionnant en mode connecté ou déconnecté», commence Bruno Colin, directeur des opérations chez TNS-Sofres. Ergonomie adaptée L'institut de sondage ne lance pas d'appel d'offres. «J'ai envoyé des ballons d'oxygène à plusieurs sociétés et Prylos m'a paru la plus adaptée», raconte Bruno Colin. Et d'enchaîner : «ils m'ont rapidement proposé une solution s'appuyant sur BlackBerry, qui présente plusieurs avantages. Elle permet aux enquêteurs de travailler en mode connecté et déconnecté, l'ergonomie des terminaux est simple (molette, grand écran et clavier complet, ndlr) et leurs batteries ont une bonne autonomie. En pleine utilisation, un téléphone classique ne dure que trois heures, contre dix à quinze heures pour un BlackBerry». Par ailleurs, le terminal fabriqué par le canadien Research In Motion (RIM), est déjà utilisé par certains collaborateurs de TNS-Sofres, qui ont constaté la robustesse du matériel. Collecte enrichie En février, l'entreprise acquiert, via Prylos, 120 BlackBerry 7700 et une dizaine de 8800, «pour tester le GPS». Prylos héberge le questionnaire préalablement fourni par TNS-Sofres puis le diffuse à la flotte de mobiles BlackBerry sur le terrain. Depuis l'institut a réalisé quatre enquêtes en s'appuyant sur cette solution. «Nous sommes allés plus loin dans l'aspect qualitatif car nous pouvons faire du routage de questions en utilisant des filtres. Nous recueillons donc des informations plus riches», se réjouit Bruno Colin. Instrument d'avenir TNS-Sofres teste trois autres mode de sondage impliquant le téléphone mobile : des questionnaires envoyés aux clients qui ont des téléphones compatibles Java, des questionnaires par SMS et de la géolocalisation. «C'est un des modes de recueil de l'information de l'avenir», conclut Bruno Colin.