Tiens, une attaque coréenne...
« T'as entendu cette histoire à propos d'une attaque mondiale contre Internet ? Tu fais un papier dessus, bien sûr... » Euh... hier, précisément, j'ai chiné sur tout un tas de sites genre Wikipedia ou Sourceforge, et j'ai pas franchement remarqué que le « Point Org était sous le feu continu de cyberterroristes probablement d'origine coréenne ». Mon fournisseur d'accès avait probablement prévu la chose et mis en cache les pages que je comptais consulter. J'apprécie ce genre d'attention. Mais peut-être que l'attaque en question a été moins efficace que ne tente de le prouver le niveau de bruit médiatique. La page du Ripe montre effectivement que les root-servers G et L ont connu quelques difficultés, mais que les autres DNS racines ont subi l'attaque sans trop broncher. Ceux qui préfèrent un tableau indigeste à un graphique par trop vulgarisateur peuvent encore se reporter sur les mesures des temps de réponses des principaux annuaires en date du 7 février à 08:51:01 2007 GMT édité par le Cymru. Les systèmes de redondance des serveurs ont permis d'étaler la charge. Ils ont également prouvé que, tout compte fait, le DHS (Departement for Homeland Security) avait raison lorsqu'il renvoyait le cyberterrorisme en fond de court, avec un niveau de risque « hautement improbable et peu critique ». Les départs en vacances de la semaine prochaine provoqueront probablement plus de pertes humaines qu'une apocalypse binaire, et ne génèreront pas pour autant des titres sur 5 colonnes dans les éditions à venir de USA Today.