Test Qtek 8500 : un slim semi-pro
« Stylé, fin et élégant », quel programme pour un mobile ! Il faut dire que le nom de code du Qtek 8500 est StarTrek, nous renvoyant ainsi à des années lumières de la stratosphère des smartphones. Pourtant, ce n'est pas vraiment un objet extra-terrestre que nous avons en main. HTC, le constructeur, semble s'être inspiré du design du Motorola Razr (maintes fois copié) et des fonctionnalités d'un SPV C600 ou d'un Qtek 8310. Le fin du fin Le Qtek 8500 est un mobile à clapet, extrêment fin (15,8 mm), aux touches sans relief. Oubliez le stylet propre aux Qtek S200 ou autres Qtek 9100. La navigation s'effectue uniquement à travers les touches du clavier. L'appareil possède un petit écran (240 x 320) LCD de 65K couleurs et une caméra d'1,3 Megapixels. Il peut aussi servir de lecteur musical (wav et mp3). Trois touches dédiées permettent de lire ses morceaux préférés sans ouvrir l'appareil. Grand public et pro A première vue, le Qtek 8500 cible plutôt le marché grand public, mais il possède de sérieux atouts pour séduire une population de professionnels. Il fonctionne en effet sous windows mobile 5.0, affichant ainsi toutes les applications propres à l'OS mais en version « light » (Internet Explorer, Outlook, Office Mobile...). Sur cette version, vous pouvez par exemple visionner un document Word mais pas le modifier (il est cependant vrai que le téléphone ne s'y prête guère). Question radio, ce smartphone est GPRS/Edge, permettant ainsi de télécharger assez rapidement ses e-mails. Il est Bluetooth et peut donc servir de modem sans fil pour un laptop. Quelques points faibles Par contre, question mémoire, il est aussi léger que son poids (99g) et ne dispose que de 64 Mb de RAM. Il est donc indispensable d'y rajouter une carte mémoire (au format micro SD). N'attendez pas non plus de hautes performances de la part de la batterie (lithium ion 750 mAh). Difficile en effet de faire des miracles avec un appareil aussi fin. D'autre part, nous avons été déçus par la connectique. Alors qu'HTC nous avait donné l'habitude de doter ses appareils d'une prise mini-USB devenue un standard, il a équipé le 8500 d'une prise USB encore plus mini (d'autres constructeurs, comme Samsung, suivent la même voie). Résultat : un nouveau standard est né, au détriment du consommateur qui se perd dans les connectiques. Pour finir sur les points négatifs, le processeur (TI OMAP 850) est d'une lenteur... exaspérante. Cependant ces éléments sont occultés par la beauté et l'efficacité de l'appareil. Le Qtek 8500 est semi-pro, semi-perso. A vouloir contenter les deux cibles, l'hybride risque-t'il de perdre son âme ?