T-Systems n'est pas à vendre
En décembre dernier, notre confrère allemand, la Süddeutsche Zeitung, avait révélé que René Oberman, le nouveau patron de Deutsche Telekom, souhaitait se séparer de toute ou partie de T-Systems. L'objectif étant de se focaliser sur les télécoms, coeur de métier de l'opérateur.
Depuis, début mars, Deutsche Telekom a annoncé vouloir se défaire de Club Internet, filiale Française de T-Online. Le recentrage semble donc bel et bien engagé.
Cependant, l'opérateur a assuré hier (14/03) ne pas avoir l'intention de vendre T-Systems, enfin pas complètement. Selon Les Echos, Lothar Pauly, patron de T-Systems aurait déclaré qu' « une vente pure n'est pas l'objectif » mais que l'opérateur serait à la recherche d'un « allié puissant pour une rapide expansion internationale ». La SSII de l'opérateur envisagerait ainsi de passer de 18 à 30% sa part d'activité à l'international. D'autre SSII, telles ATOS ou EDS, seraient des alliés potentiels. Mais pourquoi pas d'autres acteurs inattendus, venant de l'Est ou de Dubaï ?
Pour en savoir plus :
Deutsche Telekom pourrait démanteler T-Systems
Deutsche Telekom se défait de Club Internet
Le parlement allemand protège Deutsche Telekom
Le Russe Sistema lorgne Deutsche Telekom
Les deux holding Russes, Alfa et Sistema, cherchent depuis quelques mois à rentrer dans le capital d'opérateurs occidentaux. Altimo aurait même placé 20 milliards d'euros pour prendre 20% de Vodafone (l'information a été cependant démentie par ce dernier).
Sistema lorgnerait quant à elle Deutsche Telekom, mais aurait été repoussé par l'opérateur et surtout l'état Allemand, actionnaire à 32%.
Sur le Cebit à Hannovre, Léonid Reiman, ministre Russe de l'information , a confirmé que les négociations sont toujours en cours avec Deutsche Telekom.
Les Russes approchent le marché Européen avec insistance... ils parviendront tôt ou tard à le pénétrer.
Les Russes convoitent les opérateurs occidentaux