Suède : interdiction d'utiliser les traces des clés électroniques pour savoir qui a chamboulé la laverie
Le gestionnaire d'appartements suédois Eslövs Bostads AB n'est pas autorisé à utiliser les historique issus des clés électroniques employées par ses résidents afin de déterminer qui a mis sens dessus dessous la salle commune où se trouve la machine à laver le linge. C'est ce qu'a décidé le bureau en charge de l'inspection des données suédois, un organisme public chargé de préserver la vie privée sans pour autant bloquer inutilement l'usage des nouvelles technologies. Ce type de laverie commune est très répandu en Suède, mais elle est aussi la cause de pas mal de disputes entre voisins qui ne communiquent plus que via des Post it furieux. Eslövs Bostads AB a poussé le bouchon un peu loin en commençant à utiliser les historiques des clés électroniques, qui sont conservés durant deux semaines afin de garder la trace des activités dans la laverie. Le bureau suédois d'inspection des données y a mis un stop net. « Les clés électroniques doivent être utilisées pour ouvrir ou fermer des portes. Notre approche est que l'on doit être avoir un usage restreint des historiques, affirme Göran Gräslund, directeur du bureau. Un directeur qui n'a pas non plus apprécié que le gestionnaire d'appartements n'ait pas averti ses résidents de ce qu'il avait l'intention de faire des historiques.