Steve Ballmer: bientôt un «Windows Cloud»
Le PDG de Microsoft est de passage à Paris, le jeudi 2 octobre. Il devrait annoncer un investissement important en recherche en Europe et en France. La veille, il a révélé les grandes lignes d'un prochain "Windows Cloud" à Londres.
Steve Ballmer, PDG de Microsoft, de passage à Paris le jeudi 2 octobre, devrait annoncer une initiative importante concernant la recherche en France, selon l'AFP. En attendant, mercredi 1er octobre, Steve Ballmer a donné quelques informations sur un système d'exploitation à venir destiné à aider les développeurs à écrire des applications internet. Ce qui était d'ailleurs, entre parenthèses, l'argument de .Net, il y a quelques années. Dans un mois, Microsoft va montrer ce que Steve Ballmer appelle « Windows Cloud ». Le système d'exploitation (qui aura un autre nom probablement) est destiné aux développeurs qui écrivent des applications pour le « Cloud Computing » a déclaré Steve Ballmer, lors d'une présentation devant des responsables informatiques lors d'une conférence organisée à Londres, par Microsoft. Ce projet est différent de Windows 7, le successeur très attendu de Vista. Steve Ballmer a vivement rappelé que des produits comme Office ne sont pas destinés à être entièrement basculés en mode « Cloud Computing », mais Microsoft travaille sur un service qui permette une « édition rapide » de documents Office depuis un kiosque internet public, a indiqué Steve Ballmer qui a ajouté que Microsoft développe des composants utilisables en ligne pour plusieurs de ses produits comme SharePoint (outil de collaboration), Exchange ou Dynamics (gestion de la relation client). Une stratégie que Microsoft a appelé « Software + Services », où les applications se voient greffées des fonctionnalités supplémentaires via le web. Steve Ballmer s'est montré dédaigneux à propos de Google, en déclarant que les applications en ligne de type Docs et feuilles de calcul de Google ont un « usage relativement faible » et que les utilisateurs veulent des fonctions plus riches. «Nous voulons des logiciels plus puissants qu'un logiciel qui s'exécute dans un navigateur, a terminé Steve Ballmer.