Selon Symantec, les PME françaises sont mal préparées aux risques
D'après une étude réalisée par Symantec, 67% des PME françaises sont satisfaites de leur préparation en cas d'arrêt de leur système d'information, alors que seulement 24% ont préparé un PRA. Les clients de ces PME estiment qu'une défaillance de leur fournisseur leur coûterait en moyenne 81 500 euros par jour. Symantec vient de publier les résultats de l'étude mondiale menée auprès de 1650 décisionnaires de PME (de 10 à 499 employés) et de leurs clients, sur 28 pays, dont la France. Menée entre août et septembre 2009, cette étude montre un faible degré de préparation aux risques technologiques liés à un arrêt brutal de leur activité. Un degré de confiance anormalement élevé Alors que seulement 24% des personnes interrogées en France ont affirmé avoir un PRA (plan de reprise d'activités), 67% sont plutôt satisfaites ou très satisfaites de leur protection face aux risques d'arrêt brutal. Un chiffre qui cache néanmoins un début de prise de conscience : 65% prévoient d'adopter un PRA d'ici 6 mois à un an. Parmi les principales causes de défaillance, les entreprises interrogées ont cité la panne d'électricité à 50%, une action accidentelle d'un employé à 47% et une attaque de leur système informatique par une menace Internet, pour 35% d'entre eux. Alors même que seulement 24% des PME ont un PRA, les procédures d'exploitation telles que programmes de sauvegarde des données, sont également perfectibles. En effet, seulement 12% des PME françaises effectuent des back-up quotidiens, 18% en réalisent au moins un par semaine et 29% des personnes interrogées citent un vague « plusieurs fois par mois. » D'autre part, 65% des PME françaises expliquent qu'elles sauvegardent moins de 60% des informations concernant leur propre activité et celle de leurs clients. Des clients conscients des coûts et des risques L'étude de Symantec a également porté sur les clients des entreprises interrogées qui, eux, font confiance à leur partenaire mais ont une conscience aigue des conséquences économiques liées à un arrêt d'activité. En France, ils estiment qu'une journée d'arrêt de leur prestataire leur coûterait 81 500 dollars. S'ils font confiance à leur partenaire commercial, 47% d'entre eux n'hésiteraient pas à en changer s'ils considéraient que leur système informatique n'était pas fiable. 80% de ces mêmes clients pensent qu'au moins 60% de leurs informations sont sauvegardées de façon régulière, quotidiennement pour 53% d'entre eux. Il existe donc une forte différence entre ce que pensent les clients et la réalité chez leurs fournisseurs.