Sécurité : PC et mobiles, même combat
En Europe et au Japon, la 3G démocratise l'échange de données via téléphones mobiles. Elle offre également aux virus, spam et autres malwares de nouvelles voies de propagation, indique Corey Nachreiner, analyste sécurité chez WatchGuard Technologies. Pour le moment, les utilisateurs grand public sont les premiers concernés. Mais que les professionnels ne se sentent pas à l'abri ! Le nomadisme d'entreprise risque peu à peu de les placer au coeur de ces nouvelles préoccupations. Les virus mobiles les plus récents permettent de lancer des attaques en déni de service (Doomboot) et des applications payantes, à l'insu de l'utilisateur (Redbrowser). Certains malwares exploitent les vulnérabilités de Windows Mobile, en lançant des attaques en débordement de tampon, indique Seth Fogie, vice président d'Aiscanner, éditeur de solutions de sécurité pour mobiles. Ces menaces seront de plus en plus répandues à mesure que la plate-forme évoluera, prédit-il. Déjà, le virus Crossover infecte les terminaux via une connexion ActiveSync de Microsoft, sautant ainsi du PC au mobile. Pour se prémunir contre ces attaques, les professionnels de la sécurité recommandent quelques règles de base. D'abord, protéger les téléphones à l'aide de pare-feux et d'antivirus. Ensuite sécuriser les ports USB des téléphones. Puis sécuriser les transmissions Bluetooth : si l'utilisateur n'en a pas besoin, il doit désactiver cette connexion. Enfin, installer des politiques : il s'agit là du rôle des responsables sécurité. Ces règles doivent limiter le téléchargement ou l'ouverture de fichiers issus de sources non autorisées.