S'unir ou périr (suite) : les projets ...
Solsoft et Exaprotect unis pour le meilleur et pour le pire. Surtout pour le meilleur, espère Jean-François Déchant, PDG d'Exaprotect, qui décrit le futur commun des jeunes mariés : « Aucune société française n'est reconnue dans le secteur de la sécurité. Le problème en France, c'est que l'on a des idées excellentes, beaucoup de start-ups mais aucune d'entre elles n'arrivent réellement à décoller. Seule Solsoft, qui commercialise une technologie unique au monde a réussi à s'exporter. Aujourd'hui pas moins de 90% de ses activités sont réalisées à l'international. Le rôle d'Exaprotect dans cette fusion sera de transformer un succès technologique en un succès économique. Aujourd'hui, Exaprotect réalise à peu près 10 millions d'Euros de chiffre d'affaires grâce à une centaine d'employés. De ce fait, nous avons été classé par Red Herring parmi les « Best in class » au niveau mondial des starts-ups en sécurité, soit dans le top cent aux côtés de Kaspersky ou Bitdefender. » Résultat de l'association, à terme, il sera possible à partir d'une carte topologique Solsoft de cliquer sur un élément de protection du réseau comme, par exemple, un parefeu et de récupérer toutes les informations concernant cet équipement. Avec ces données, l'on remonte assez d'information aux outils de supervision de politique de sécurité, pour leur permettre de lancer une reconfiguration plus ajustée des équipements. En bout de chaîne, un rapport est émis, celui-là même qui est exigé par les différentes réglementations, et qui indiquera les modifications effectuées pour chaque configuration. En définitive chacun sa place dans la fusion : Solsoft fournit les informations statistiques alors qu'Exaprotect remonte les données dynamiques.