RIM concentrerait ses efforts sur un seul nouveau smartphone
Des rumeurs circulent sur le fait que RIM a annulé le lancement de deux des trois smartphones qu'il avait prévu de commercialiser en 2012. Selon certaines sources, le constructeur canadien aurait renoncé a sortir Colt, son premier terminal devant être équipé du système d'exploitation BlackBerry 10 fondé sur QNX, et Milan, un smartphone tournant sous Blackberry 7 et reprenant l'ergonomie du modèle Torch.
Si ces informations sont exactes, le fabricant concentrera uniquement ses efforts sur
le Blackberry London, un smartphone haut de gamme animé par un processeur dual-Core cadencé à 1,5 GHz, doté de 1 Go de RAM, de 16 Go d'espace de stockage et de deux capteurs photo, l'un dorsal de 8 mégapixels, l'autre, frontal, de 2 mégapixels.
Contacté par le site spécialisé Techworld, RIM n'a pas été en mesure de commenter ces informations.
Quoiqu'il en soit, ces bruits de couloir ne présagent rien de bon pour l'avenir de la plateforme BlackBerry 10, anciennement connue sous le nom de BBX. Un nom abandonné après une plainte déposée le mois dernier aux Etats-Unis. Le canadien a en outre déjà reporté le lancement de ses smartphones QNX à la fin de 2012, affirmant qu'il souhaitait les livrer avec une puce plus avancée de façon à améliorer leur efficacité énergétique.
Vers un remaniement de l'équipe dirigeante
Dans le même temps, les livraisons de la tablette Playbook- basées elles aussi su QNX - continuent de baisser. L'entreprise en a écoulé 150 000 au cours du troisième trimestre de 2011 qui s'est terminé le 26 novembre, contre 200 000 lors du deuxième trimestre. Le bénéfice net du fabricant a également chuté de façon spectaculaire à 265 millions de dollars, contre 911 millions de dollars durant la même période en 2010.
En proie à ces difficultés, RIM a également annoncé un remaniement qui pourrait se traduire par une réorganisation de son équipe de direction. Ses deux co-fondateurs Mike Lazaridis et Jim Balsillie pourraient renoncer à leurs titres de co-présidents au profit de Barbara Stymiest, membre indépendant du conseil d'administration.
Le groupe a accepté de reconsidérer sa situation l'année dernière après que des actionnaires militants, les Jaguar Financial, aient demandé le limogeage des dirigeants de RIM, suite à lagigantesque panne informatique qui, en octobre dernier, avait affecté les utilisateurs de BlackBerry à travers le monde.