RFID : Motorola pousse le e-commerce
Au cours de sa première journée européenne de l'innovation, Motorola a présenté, dans son centre de R&D de Saclay (78), plusieurs solutions de mobilité pour le grand public et les professionnels. Parmi les applications exhibées, la technologie NFC (Near Field Communication) est en cours de standardisation. La norme NFC est encore propriétaire. Il y a autant d'applications et d'équipements que d'acteurs sur le secteur, ce qui ne facilite pas l'interopérabilité. « Nous développons des solutions RFID (identification par radiofréquence, ndlr) qui répondent aux standards élaborés par le NFC Forum », explique un ingénieur présent sur la démo RFID. Aujourd'hui, ces puces permettent l'échange de 15 Ko d'information, dans un sens comme dans l'autre. Deux utilisations de puces RFID sur mobiles ont été présentées : l'échange de contenu avec un poster (téléchargement d'URL) sur lequel une autre puce est insérée, et le paiement. Sur le même principe que le pass Navigo de la RATP, il suffit de passer le téléphone mobile devant un boîtier de contrôle pour être débité sur son compte en banque. Côté sécurité, avant chaque paiement, un code de type PIN sera demandé à l'utilisateur. « Aujourd'hui, en cas de perte, il suffit d'une quinzaine de minutes pour désactiver le mobile, contre 18 à 20 heures pour se rendre compte de la perte de sa carte bleue », argumente l'ingénieur. Pourquoi Motorola développe ce type de technologie, alors qu'elle est parfaitement au point au Japon ? « Le marché japonais est dominé par Sony, aussi bien pour les terminaux que sur la technologie RFID, lequel ne travaille que sur des solutions propriétaires », conclut-il.