Référentiels de l'administration électronique : seul le RGI fait encore défaut

le 12/01/2009, par Bertrand LEMAIRE, Actualités, 361 mots

RGI, RGAA, RGS et CE (charte ergonomique) n'étaient jusqu'à présent que des sigles. Désormais les informaticiens peuvent accéder aux documents correspondants, exception faite du RGI. Au delà du secteur public, tous les DSI peuvent utilement s'en inspirer. Depuis plus de deux ans, le fameux RGI (Référentiel Général d'Interopérabilité) fait couler beaucoup d'encre. Etabli par la DGME (Direction générale à la modernisation de l'Etat), ce document est censé établir les bonnes pratiques relatives aux systèmes d'information au sein des administrations, notamment en ce qui concerne les très conflictuels formats de fichiers, même si les sujets abordés sont très larges et touchent également, par exemple, les questions d'organisation. Au global, l'administration était en attente de quatre référentiels RGI, RGAA, RGS et CE. Ces documents sont désormais disponibles sur un site de la DGME, à l'exception du RGI. Dans le détail, le RGAA (Référentiel général d'accessibilité pour les administrations) concerne l'adaptation des systèmes d'information aux handicapés. Le RGS (Référentiel Général de Sécurité) traite de l'ensemble de la sécurité, et la Charte ergonomique des sites Internet publics, pour sa part, détaille les bonnes pratiques en matière d'ergonomie Web, en plus des particularités propres aux sites publics, comme les conventions de nommage. Un référentiel général de sécurité très détaillé Sur le plan juridique, ces documents ne sont pas encore d'application obligatoire au sein des administrations puisque leurs différentes validations n'ont pas encore eu lieu. Le premier référentiel écrit paradoxalement, le RGI, est le seul à ne pas être du tout accessible sur le site au-delà d'une courte présentation. Visiblement, les conflits à son sujet ne sont donc pas éteints. Le problème des formats de fichiers est donc toujours latent. A l'inverse, le RGS est quasiment finalisé et particulièrement détaillé dans ses recommandations. Pour les DSI du secteur public, commencer à se conformer aux recommandations de ces référentiels ne peut qu'être une bonne idée, pour anticiper leur application obligatoire. Et même, pour tous les DSI, appliquer ces référentiels disponibles gratuitement et issus d'une intense réflexion de spécialistes de haut niveau est tout autant une bonne idée. En effet, les cabinets de consultants en tous genres font payer fort cher des recommandations bien moins détaillées et pratiques.

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