Qui se cache derrière Tor ?

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Le « post » du site Ha.ckers est court, mais son titre ne laisse planer aucun doute : « De-anonymizing Tor and Detecting Proxies ». Il rappelle une démonstration « occulte et non documentée » des « fédéraux » américains il y a près d'un an, et explique certaines créations de nodes Tor par des organismes policiers qui n'ont généralement pas pour vocation d'investir dans les réseaux d'anonymisation. Deux preuves de faisabilité sont proposées, l'une, à base de Javascript, qui ouvre un socket Java, lequel, à son tour, servira à « désanonymiser » l'IP de l'internaute masqué, et l'autre, un petit bout de HTML, qui n'a d'autre fonction que de déterminer s'il existe ou non un proxy web dans le circuit. Ces programmes ne sont pas infaillibles, ne fonctionnent pas nécessairement avec tous les navigateurs de la création. Ils sont là pour inciter les usagers de Tor à la prudence en leur enseignant de ne pas trop accorder une trop grande confiance en un outil technique longtemps réputé « inviolable ».