Quantum multiplie les capacités de stockage par 20

Quantum lance les appliances de sauvegarde distribuée et de réplication des données DXi3500 et DXi5500. Cette gamme de produits intègre la technologie de déduplication sur disque. L'offre s'adresse au petites et moyennes productions informatiques distantes, en termes d'exploitation. Ces dernières n'on généralement pas d'informaticiens qualifiés pour assurer les sauvegardes de données. «De plus le disque reste un media assez cher, surtout pour les petites productions. La déduplication va optimiser le coût des disques en doublonnant les données qu'ils contiennent», explique Fabrice Gourlay, directeur avant vente France et Europe chez Quantum. Constat : «chaque semaine, 95% du volume total de données sauvegardées est identique», lâche Fabrice Gourlay. La déduplication permet d'avoir une unicité des données. Les blocs de données sont découpés en en blocs variables. Puis lors de sauvegardes, le système de sauvegarde DXi3500 ou DXi5500 compare ces blocs à ceux existants. Lorsque les blocs à sauvegarder sont uniques, alors ils sont enregistrés en tant que tels. Quand les blocs existent, ils sont alors comptabilisés dans une «enveloppe» (méta données) comme blocs existants supplémentaires. «Le fichier d'origine est reconstitué à l'aide d'un code appelé Blocklets», indique Fabrice Gourlay. «En cas d'ajout de données, c'est l'enveloppe qui est modifiée. On y mentionne que l'on passe d'un nombre de données à un autre. Seule la structure du fichier de ces métadonnées est modifiée», précise-t-il. Techniquement, toutes les informations sont transmises vers une tête hardware qui assure le processus de déduplication. Ensuite, elles sont stockées et seule l'enveloppe est conservée au niveau bloc. La gamme DXi permet de faire de la réplication sur LAN de ces blocs. Seuls les blocs non reconnus sont transmis d'un boîtier à un autre. Le ratio entre un stockage traditionnel et le processus utilisant la déduplication oscille, en moyenne, entre 10 et 20, en fonction du type de données. «Les formats mp3 et jpeg ont déjà leurs propres algorithmes de compression donc dans ce contexte (le moins favorable, ndlr) le gain sera faible. Au mieux, cela équivaudra à une un petite compression supplémentaire», relativise Fabrice Gourlay. Et de continuer : «en revanche, par rapport à des fichiers Office, ou relatifs à des fichiers de messagerie, nous avons au minimum un facteur de 10 à 20, constaté chez nos premier early-adopters», assure-t-il. «Ce taux atteindra 50 dès que l'utilisateur voudra longtemps garder ses données sur disques. Plus il y aura de rétention, sur disques plus nous seront pertinent en déduplication». Quantum procure une connectivité du type VTL (Virtual Tape Library) et NAS. «Nous avions un vrai challenge à relever en termes de temps de traitement. Avec une technologie propre à Quantum, nous avons mis en oeuvre cette déduplication dans une configuration hard. Nous avons l'équivalent d'une carte HBA dans laquelle nous avons intégré le code Blocklets. Les données arrivent directement, et non à posteriori, sur cette carte pour être dédupliquées à 800 Go par heure», détaille Fabrice Gourlay. Le DXi3500 propose 1,5 To de capacité utile avant déduplication pour 22 500 euros. «Avec le ratio de 16 pour 1 ça nous ramène à une solution de 24 To pour 22 500 euros, soit de moins de 1000 euros par To», conclut-il.
La gamme DXi, premier bébé de Quantum et ADIC
«C'est le premier produit qui rassemble le meilleur de nos deux sociétés, sept mois à peine après notre rapprochement», affirme Fabrice Gourlay. Les parties déduplication, haute performance appartiennent à ADIC. Toute la partie technologique embarquée (carte HBA) est issue de Quantum, comme la technologie d'émulation VTL, NAS et l'interface utilisateur disponible sur ces appliances.