Quand la Nasa prédit des accidents réseaux
Il faut s'attendre, en 2010-2011, à une véritable tempête cosmique pas comique, nous prédit Mausumi Dikpati du National Center for Atmospheric Research (NCAR). Ces propos, rapportés par un article de vulgarisation de la Nasa, nous rappellent que nous autres, terriens, sommes au terme d'un « creux du cycle de Wolf », cycle de 11 années rythmant l'activité solaire. Très basse actuellement, cette activité est marquée par une augmentation croissante des taches et du vent solaire -qui provoque à son tour une ionisation très forte des couches supérieures de l'atmosphère-. Et ce sont ces brusque variations de ionisation qui peuvent parfois provoquer d'importantes perturbations dans les systèmes de transmission, essentiellement d'ailleurs ceux utilisant des liens radio.
« Le prochain cycle , nous prédisent les chercheurs, sera 30 à 40% plus violent que celui que nous venons de traverser ». Un orage solaire pouvant presque rivaliser avec celui de 1958, qui fut tel que l'on vit briller des aurores boréales dans la banlieue de Mexico. De là à craindre certaines coupures dans les « uplink » satellites et des comportements étranges en VHF et UHF, il n'y a qu'un pas. Si ces tempêtes de photons risquent d'effrayer quelques folliculaires en mal de catastrophe, elle risque fort d'intéresser également les mouvement écologistes qui mesurent les pertes de protection du bouclier de la couche d'ozone, et faire veiller très tard les passionnés de liaisons radio exceptionnelles. En revanche, il est hautement improbable qu'une modification de la troposphère puisse impacter les flux de données véhiculés via les fibres optiques des backbone Internet... et çà, malheureusement, on risque de le voir écrit dans les colonnes de journaux « bien informés et généralement dignes de foi »*
*Ndlc Note de la Correctrice : A cet endroit, l'auteur s'est crû obligé d'ajouter des considérations hermétiques où il était question de QRA Locators, de « skips » exceptionnels, de « propag d'enfer » et « d'arc majeur ». Moi vivante, ces choses là ne passeront pas.