Plusieurs défaillances de câbles sous-marins ralentissent l'accès Internet en Asie du Sud-Est
Un câble réseau sous-marin reliant Hong Kong et Shantou a été victime d'une défaillance sévère le mercredi 12 août. Un incident qui fait suite à plusieurs défaillances récentes.
Après les défaillances récentes de plusieurs câbles réseau sous-marin en Asie du Sud-est, c'est aujourd'hui un segment du Câble Réseau Asie-Pacifique 2 (APCN2) entre Hong Kong et Shantou qui a été victime d'une défaillance sévère le mercredi 12 août. Le trafic internet a été redirigé vers d'autres câbles sous-marins, et l'accès internet ralenti pour certains utilisateurs de la région. A environ 10h50 du matin, le mercredi 12 août, heure locale, une alarme a signalé une défaillance du segment 7 du câble réseau Asie-Pacifique 2 (APCN2), qui relie Hong Kong et Shantou, en Chine. L'incident a causé une indisponibilité temporaire de service du lien sous-marin, mais tous les utilisateurs qui l'utilisaient ont rapidement été dirigés vers d'autres câbles, selon une source proche de la situation. Le câble APCN2 est détenu par un consortium de 26 opérateurs télécoms de 14 pays. Il relie Singapour, la Malaisie, les Philippines, Hong Kong, Taïwan, la Chine, la Corée du Sud et le Japon. La cause de la défaillance est encore inconnue La cause exacte de la défaillance de l'APCN2 n'a pas été immédiatement connue. L'alarme a indiqué que l'incident avait été causé par un "unique point de défaillance", ce qui suggère plusieurs possibilités, notamment une défaillance technique ou une coupure de câble. Cet incident est probablement la raison principale de l'accès internet ralenti qu'ont connu certains utilisateurs à Singapour mercredi. Les câbles sous-marins sont utilisés pour transporter une grande partie du trafic internet mondial, et peuvent être facilement endommagés par des catastrophes naturelles ou d'autres causes. En 2006, un important tremblement de terre vers la côte Sud de Taïwan avait endommagé plusieurs câbles et très fortement ralenti l'accès internet pour des utilisateurs de l'Asie du Sud-Est. Les FAI restent muettes Il n'est pas évident de savoir à quel point les utilisateurs Singapouriens ont été touchés par cette défaillance. Le FAI 'Singapore Telecommunications (SingTel)', l'un des propriétaires de l'APCN2, n'a pas désiré commenter la situation. Le porte-parole de Starhub, un autre FAI de Singapour qui détient une partie du câble n'a pas non plus donné suite aux questions de nos collègues d'IDG News Service. La défaillance qui a touché l'APCN2 mercredi fait suite à deux autres interruptions de service qui ont récemment touché le réseau. La première a touché le segment 7 de l'APCN2 entre Hong Kong et Taïwan, et l'autre le Segment 1 entre Singapour et la Malaisie. Deux défaillances jugées 'relativement mineures' en comparaison de celle du mercredi matin. Un autre câble victime d'une interruption de service Mais l'APCN2 n'est pas le seul câble sous-marin d'Asie à souffrir en ce moment d'une interruption de service. L'East Asia Crossing (EAC) est actuellement en cours de réparation après avoir été victime d'une 'double défaillance' près de la côte taïwanaise le 9 août, selon Roland Lim, le porte-parole de Pacnet, propriétaire de l'EAC. Pacnet a déclaré le 10 août dans un communiqué que le 9 août à 1h37 du matin, heure locale, une alarme a signalé que le service avait été interrompu sur le segment D de l'EAC, qui relie Taiwan et Hong Kong. Le trafic du segment D avait alors été transféré vers le segment C de l'EAC, mais ce dernier avait à son tour subit une défaillance une douzaine d'heures plus tard. Un typhon pourrait être responsable La cause de la défaillance du câble EAC entre Hong Kong et Taïwan est encore inconnue, mais semble avoir eu lieu au même moment où une partie de l'île et la côte Sud de la Chine étaient touchés par l'un des plus puissants typhons en date. Aucun tremblement de terre n'a été enregistré par le Bureau central de météorologie de Taïwan au moment de ces défaillances. Pacnet espère que le câble sous-marin EAC sera réparé d'ici au 20 août, si le climat le permet, explique le communiqué.