Pano, un poste de travail virtualisé
Allégeant à l'extrême le concept de client léger, Pano Logic propose des terminaux sans processeurs ni logiciels.
Décidément Nick Gault aime la virtualisation. Après avoir fondé XenSource, l'entrepreneur s'attaque avec sa société, Pano Logic, au poste de travail. Son concept : un boîtier auquel on connecte des périphériques tels que clavier, souris, écran ou des enceintes 2.1. Cette boîte, baptisée Pano Device, se relie alors via le réseau de l'entreprise à un serveur distant, le Pano Management Server, pour ouvrir une instance virtuelle sous XP ou Vista et lancer les applications habituelles de l'utilisateur. Sans logiciel, le Pano Device ne peut pas subir d'attaques externes, et même l'usage de clés USB - qui pourraient elles-mêmes être infectées - est régi par les droits d'accès définis sur le serveur. De plus, les communications entre le boîtier et son instance virtuelle sont cryptées en AES 128-bits. Ce qui, selon Pano Logic, offrirait des conditions de sécurité optimales, puisque seule la partie serveur reste à protéger. Côté économie, Pano Logic promet que son système - sans maintenance côté utilisateur et n'ayant besoin que de 5 watts pour son alimentation électrique - permet d'économiser jusqu'à 70 % du coût total d'utilisation d'un poste de travail classique. Pour l'instant, l'ensemble Pano ne fonctionne que dans un environnement strictement Windows et utilise VMWare comme solution de virtualisation. Mais Nick Gault laisse déjà entrevoir des possibilités d'évolution vers Linux, XenSource et Citrix. Les produits Pano Logic seront disponibles fin septembre 2007 contre le paiement d'un abonnement mensuel de 20 $ par utilisateur incluant le support technique ou une licence perpétuelle de 300 $ à laquelle il faut ajouter 60 $ par an pour accéder au support technique.