Panasonic arrête les téléphones 2G
La "rude concurrence globale" a eu raison de l'activité de développement de téléphones GSM de Panasonic, mais pas de la détermination du japonais à rester sur le marché de la téléphonie mobile.
Panasonic va désormais se concentrer sur le développement et la production de téléphones mobiles pour réseaux de troisième génération, fonctionnant sous Linux. Le constructeur explique cette décision en invoquant un marché "sévèrement compétitif", sur la seconde génération. Panasonic paie en outre une entrée tardive sur un marché où les constructeurs européens et américains ont eu le temps de consolider leurs positions bien avant l'arrivée de leurs concurrents asiatique. De fait, rares sont les constructeurs de téléphones mobiles asiatiques à figurer parmi les premiers fournisseurs du marché. La décision de Panasonix pourrait n'être que la première d'une longue série, même si le marché du GSM continue d'être très dynamique. Panasonic commercialise déjà des téléphones mobiles de troisième génération au Japon. Avec Linux comme base d'une plateforme unique de développement pour l'ensemble de sa production, dans le monde entier, le constructeur espère réduire ses coûts. Le centre de recherche européen de Panasonic va recentrer ses activités en conséquence, tandis que celui des Etats-Unis sera fermé. Les unités de production du japonais aux Philipines et en République Tchèque vont également être fermées. Pour autant, Panasonic prévoit de continuer d'écouler ses terminaux GSM actuels ainsi que d'en assurer le support.