Outils gratuits anti-cybersquatters
C'est un cadeau offert par Microsoft. Le Strider URL Tracer avec contrôleur de fautes de frappe, développé par les laboratoires de recherche de Redmond, informe les responsables de sites Web de l'existence de « faux-semblants typographiques » pouvant détourner leurs visiteurs. Comment l'automate en question parvient-il à déterminer si M1crosoft.com ou M1cr0s0ft.com sont effectivement des sites cybersquattés ou détenus par des rançonneurs d'adresses ? Par simple compilation d'une « white list », elle-même établie par le réseau de stations honeypot du réseau Honeymonkey, conçu à l'origine pour éprouver la solidité du code Windows. Certes, l'outil n'est pas franchement à mettre entre des mains non-expertes... ce n'est en aucun cas un concurrent de la toolbar Netcraft. Ce pourrait en revanche permettre de faciliter le travail des RSSI du secteur bancaire chargés de veiller au phishing. L'on peut également rêver, cela constituerait agréablement la panoplie des registrars responsables. Un simple coup d'oeil sur la série d'écrans capturés par l'équipe de Crosofties vaut mieux qu'un long discours. Hasard du calendrier, cette même semaine, un article rédigé par un de nos confrères de 01Net fait grand cas du site Fautedefrappe.fr. Il s'agit là encore de chasser l'erreur typographique, non point dans les URL, mais dans l'intitulé des offres émises sur le site d'enchères eBay. Partant du principe qu'une offre mal orthographiée ne passera pas le filtre des outils de recherche, le nombre d'enchères demeurera faible, donc les prix relativement bas... et les affaires juteuses. La Rolls Royce mise à prix 10 euros et qui ne décolle pas faute d'enchérisseurs, le kilo d'or fin bradé au prix du plomb... on peut toujours rêver.