Oracle se renforce dans la virtualisation en rachetant Virtual Iron
C'était dans l'air. Oracle vient d'annoncer le rachat de Virtual Iron, le dernier des spécialistes indépendants de l'hyperviseur. Cette acquisition, dont le montant reste confidentiel, confirme qu'Oracle, indépendamment de son rachat de Sun, voit dans l'hypervision un moyen d'accroître son indépendance vis-à-vis des fournisseurs de systèmes d'exploitation. Dans un monde où plus de neuf serveurs sur dix reposent sur l'architecture X64, le géant californien devrait utiliser la virtualisation pour s'émanciper de Windows Server, le principal OS sur ce type de machines. Comme Oracle VM, Virtual Iron utilise Xen L'éditeur s'étant déjà positionné depuis deux ans sur le marché Linux en proposant un clone de RHEL, tout comme l'hyperviseur maison Oracle VM, Virtual Iron utilise la technologie de Xen. Sa dernière version, baptisée, Extended Enterprise Edition 4.5, n'a pas grand-chose à envier aux autres itérations de Xen en terme d'administration et de gestion des machines virtuelles. Virtual Iron a bénéficié de 65 M$ de venture capital. Il revendique 2000 clients, essentiellement des PME-PMI américaines, qu'il touche au travers d'un réseau de distribution. En France, les "premier resellers" de Virtual Iron sont au nombre de trois : Realisations Microelectroniques et Informatiques SA (RMI), en Meurthe et Moselle, Tryade, en Loire-Atlantique, et, en région parisienne, Non Stop Systems.