Oracle adoucit son attitude vis-à-vis des hyperviseurs tiers
Oracle a, très discrètement, adouci son attitude vis-à-vis des hyperviseurs concurrents du sien, selon le Burton Group qui cite l'éditeur. Le cabinet fonde son constat sur une mise à jour sur le site de support d'Oracle. Mais, seuls les clients de l'éditeur qui disposent d'un droit d'accès peuvent le consulter. Une nuance entre "support" et "certification" Selon Burton Group, Oracle admet que son PGI (ERP) E-Business Suite, versions 11i et R12, porté sur un environnement virtualisé concurrent (VMware ESX, Microsoft Hyper-V, etc.) est désormais "supporté" mais pas "certifié". Oracle s'explique : en cas de problème sur une plateforme virtualisée, ses équipes de support tenteront de le reproduire sur une plateforme physique afin d'aider les clients à résoudre leurs difficultés. Si le problème n'est pas résolu - c'est-à-dire si Oracle met en cause la plateforme de virtualisation - le client devra alors se tourner vers le fournisseur de son hyperviseur. Les optimistes peuvent considérer cette annonce d'Oracle comme un premier pas vers une politique de licence équitable qui prendra en compte les processeurs virtuels pour toutes ses applications. Les pessimistes ne peuvent que constater que le SGBD proprement dit d'Oracle n'est pas concerné par ce signe d'ouverture et qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir. Le rachat de Sun, et de ses technologies de virtualisation, n'indique pas cette direction. Pas plus que la toute récente absorption de Virtual Iron.