Optimiste, le PDG de Huawei souhaite une année pleine d'ambitions à ses salariés
Lors des voeux aux salariés, le PDG de l'équipementier chinois est revenu sur les prévisions de croissance de l'entreprise et sur ses ambitions dans les prochaines années.
Guo Ping, CEO de Huawei, a adressé un message de nouvel an à ses troupes. Le moral est au beau fixe pour l'équipementier chinois avec un chiffre d'affaires prévu à 35 milliards de dollars pour l'exercice 2012, en hausse de 10%, et un bénéfice net de 2,4 milliards de dollars, lui aussi en hausse de 10%.
Passant en revue les différentes divisions du groupe, le boss a cité la division réseaux d'opérateur et les réseaux LTE (130 déployés en un an), pour la partie entreprise Huawei a lancé de nouveaux commutateurs pour datacenter, des produits de stockage et de téléprésence. La partie smartphones a selon lui réalisé des percées au Japon, aux États-Unis et en Europe. Il n'a pas caché les désagréments passés, que ce soit la situation de l'économie mondiale ou l'enquête du Congrès américain.
Un discours teinté d'humour
Non sans humour, Guo Ping a également noté que les prévisions des Mayas étaient fausses mais qu'en revanche les données stockées dans le monde progressent tellement que leur transmission rapide va créer des exigences incroyables. Huawei va créer les conditions d'une croissance efficace pour les cinq prochaines années. Et de citer l'accès à l'information, la convergence, la transmission, les switchs, le stockage. Huawei se voit leader du marché en 2013 sur le mobile broadband, le haut débit fixe, les backbones.
Huawei a connu un développement rapide, très rapide même, mais la société connaît un problème persistant de « gestion extensive », explique Guo Ping, et comme la croissance chez les clients est régulière et modérée, l'équipementier doit s'assurer des profits raisonnables. La société va améliorer sa qualité de fonctionnement (déléguer aux filiales extérieures, simplifier les processus, optimiser sa distribution etc...) et diminuer les risques.
Et Guo Ping de conclure : « d'où vient le bonheur, il vient du travail assidu » !