Office 2015 : Microsoft parie sur le multi-plateforme

le 29/11/2012, par Direction informatique, Terminaux et Systèmes, 623 mots

Office 2015 : Microsoft parie sur le multi-plateforme

Avec Office 2015, Microsoft veut une expérience pour toutes les plateformes, qu'il s'agisse d'ordinateur personnel, de tablette ou de smartphone.

« Nous avons étudié les grandes tendances du marché et les comportements des utilisateurs. Nous avons voulu savoir comment Office rendait ces utilisateurs plus productifs et ce que nous pouvions faire pour répondre à leurs attentes », explique Amol Shah, gestionnaire de produits senior chez Microsoft.

Il précise que la nouvelle version de la suite bureautique Office repose sur trois axes majeurs : Les appareils, les utilisateurs et le Cloud.
« Lorsque je parle d'appareils, il ne s'agit pas seulement des smartphones, mais également des tablettes et des ordinateurs personnels. Il n'est pas rare de nos jours de voir des travailleurs qui possèdent quatre ou cinq appareils à la maison. Ce qu'ils recherchent avant tout est de pouvoir travailler sur tous de la façon la plus homogène possible », dit-il.

Amol Shah ajoute que les utilisateurs veulent, en plus, de la constance, de la sécurité, de la flexibilité et de la fiabilité sur toutes ces plateformes.



Quant à l'utilisateur, le deuxième axe qui a influencé le développement d'Office, Amol Shah soutient que la suite doit s'adapter aux trois ou quatre générations de travailleurs actuellement présentes sur le marché du travail, c'est à dire les baby-boomers ainsi que les générations X, Y et C.

« Toutes ces générations utilisent l'informatique différemment et ont leurs attentes au niveau de la communication et de la collaboration avec leurs collègues. Pour les plus jeunes, par exemple, cela passe par les réseaux sociaux comme Twitter, LinkedIn et Facebook », ajoute-t-il. Office 2015 sera donc beaucoup plus social que les versions précédentes de la suite.

Encore une fois, les utilisateurs doivent pouvoir communiquer et collaborer de la même manière avec tous leurs appareils : « C'est pourquoi nous avons avant tout misé sur l'amélioration de la productivité avec cette nouvelle version d'Office », affirme-t-il.

En ce qui concerne l'informatique en mode Cloud, le plus grand défi des gestionnaires des technologies de l'information est de réduire les coûts des infrastructures.

« Comment simplifier les déploiements, comment augmenter la fiabilité des infrastructures, comment créer une expérience utilisateur constante sur toutes les plateformes. C'est à ce niveau que le Cloud entre en jeu. Nous estimons que le Cloud est le modèle qui offre le plus de flexibilité aux utilisateurs tout en permettant aux entreprises de réduire leurs coûts », avance Amol Shah.



La vision de la productivité

Amol Shah soutient qu'Office ne se résume plus seulement à ses applications classiques, comme Word, Excel ou PowerPoint, mais bien comme d'un ensemble permettant d'interagir avec d'autres logiciels de Microsoft comme Sharepoint, Exchange, ou Office 365, qui est la version Cloud de la suite.

« En ce qui concerne le Cloud, de nombreuses sociétés croient qu'elles ont seulement deux options : adopter le Cloud ou non. Nous sommes en total désaccord avec cette vision. Nous prenons le temps d'éduquer nos clients en leur disant qu'ils peuvent migrer vers le nuage à leur rythme », dit-il.

Lorsque vient le temps d'établir la définition de la productivité, Microsoft affirme que le plus important est de savoir ce que le terme signifie pour les utilisateurs d'Office qui n'ont évidemment pas tous les mêmes tâches à effectuer. 

Selon Amol Shah, Office 2015 offrira donc une expérience fluide et constante, peu importe qu'on l'utilise en mode tactile, avec un crayon électronique, avec une souris ou un clavier.

Il sera aussi possible de télécharger des applications et de les intégrer aux différents logiciels de la suite bureautique, qui compte plus d'un milliard d'utilisateurs à travers le monde.

Amol Shah soutient qu'Office offrira la meilleure expérience sur tous les produits Microsoft, ce qui n'empêche pas le numéro un mondial du logiciel de vouloir devenir une solution de choix sur toutes les autres plateformes, comme iOS, OS X ou Android.



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