Nortel de nouveau en enfer avec des pertes et 2 100 suppressions d'emplois
L'équipementier canadien perd 957 millions de dollars en 2007 pour un chiffre d'affaires en recul de 4%. Il supprime 2100 emplois et entend se délocaliser dans des zones géographiques à bas coûts.
La filière télécoms n'en finit pas de souffrir. Après Alcatel-Lucent (1468 suppressions de postes en cours), et la division télécoms de Siemens en Allemagne (3 800 emplois supprimés), c'est au tour du Canadien Nortel d'annoncer un nouveau plan de restructuration. Le groupe s'apprête de nouveau à supprimer 2 100 emplois (sur 32 500 salariés), dont 1 000 seront délocalisés dans des pays qualifiés par l'équipementier de « zones géographiques à forte croissance et à bas coûts ». Des revenus en recul de 4% Ces réductions d'effectifs s'ajoutent aux quelque 2 900 licenciements annoncés l'année dernière à la même époque par l'équipementier. Avec 180 emplois supprimés au cours de l'été 2007, la France n'avait pas été épargnée. Cette réorganisation arrive dans la foulée des mauvais résultats réalisés en 2007 : Nortel publie une perte nette de 957 millions de dollars et un chiffre d'affaires en baisse de 4% à 10,95 milliards de dollars. Ce nouveau plan social, dont les coûts sont estimés à 275 millions de dollars, permettra à Nortel d'économiser 300 millions de dollars par an. 70% des licenciements seront effectués dans l'année. PHOTO : Mike S. Zafirovski, PDG de Nortel (D.R.)