Nokia S.N. jette les bases des réseaux mobiles virtuels de nouvelle génération
Au mois d'octobre dernier, l'ETSI a publié les premières spécifications pour la norme NFV (network functions virtualization). This was one of the first major milestones for NFV, to help simplify the roll-out of new network services, reduce deployment and operational costs and encourage innovation. Un an auparavant, 13 opérateurs rédigeaient un Livre Blanc sur le sujet.
Nokia solutions and networks (Nokia S.N.) fait part d'une expérimentation réussie avec l'opérateur coréen SK Telecom. Ils ont démontré le potentiel de la virtualisation au coeur d'un réseau de téléphonie mobile, ce qui devrait rendre plus facile pour les opérateurs le déploiement de nouveaux services. Pour Nokia, c'est la preuve que la virtualisation de l'infrastructure peut aider à combattre la congestion des réseaux.
La virtualisation et les services basés sur le cloud computing changent l'entreprise, son architecture systèmes et son management. La volonté des opérateurs mobiles de bénéficier pour leurs réseaux de tels avantages a donné naissance au concept de NFV (network functions virtualization). Le but est de s'éloigner des équipements propriétaires et chers actuellement utilisés par les opérateurs au profit d'une architecture dans le cloud qui leur permette d'être plus flexibles tout en utilisant leurs matériels. Cela pourrait permettre aux opérateurs de réduire leurs coûts et de déployer des services plus rapidement, estime Nokia solutions and networks, ce serait également une aubaine pour les utilisateurs eux-mêmes.
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Ce passage à une nouvelle façon de construire les réseaux d'opérateurs est essentiel pour offrir la téléphonie et le haut débit mobile, mais ça ne se fera pas du jour au lendemain. Même s'il est encore trop tôt pour basculer vers le NFV, les fournisseurs doivent montrer qu'ils sont en phase avec cette idée assure Sylvain Fabre, directeur de recherche au Gartner.
Nokia et SK Telecom ensemble ont fait la preuve de ce concept axé sur la virtualisation de la soi disant Evolved packet core, EPC. Et ils étaient en mesure, selon Nokia, de contrôler à la fois le débit et le trafic de signalisation basé sur les habitudes d'utilisation des smartphones. SK Telecom n'est pas le seul opérateur intéressé par NFV. L'an passé, au mois d'octobre 2012, 13 opérateurs dont Verizon, China Mobile et Deutsche Telekom se sont réunis pour concocter un Livre Blanc sur le sujet.
Puisqu'il y a un grand intérêt de la part des opérateurs, les fournisseurs ne peuvent ignore NFV même si le passage à un réseau plus ouvert ouvre la porte à de nouveaux concurrents dans le secteur des infrastructures réseau, estime selon Sylvain Fabre.