Neuf Cegetel catalyse la hausse des prix
En France, la déréglementation accroît la concurrence, stabilise les prix et favorise les consommateurs en matière de téléphonie mobile, indique N.U.S Consulting, dans sa dernière étude annuelle sur le prix des télécommunications pour les entreprises.
Mobile : les prix baissent de 9,42% Avec l'arrivée d'une douzaine de nouveaux opérateurs, le marché de la téléphonie mobile est devenu, en quelques années, très concurrentiel. Un phénomène qui a largement contribué à la baisse des prix des appels, pour la deuxième année consécutive. Entre 2006 et 2007, les tarifs ont chuté de 9,42%. «Sur le marché du mobile, la concurrence fait rage avec les opérateurs de réseaux fixes pour le prise de position sur les futurs marchés de la convergence, avec pour conséquence un combat sur les prix mais également sur la fourniture de services supplémentaires tels les connexions sans fil ou l'accès Internet», explique Jacques Claudel, directeur général de N.U.S Consulting. Fixe : Neuf Cegetel fera monter les prix Selon l'Observatoire, les coûts des lignes fixes et des circuits E1/T1 sont stables par rapport à l'année dernière. Il relève également un rapprochement des tarifs depuis les réseaux fixes et mobiles. N.U.S Consulting précise toutefois que cette convergence des prix n'est pas synonyme de baisse, ni de simplification des offres. D'ailleurs, selon Jacques Claudel, les tarifs sur ce segment ne sont pas prêts de baisser. «La récente fusion entre Neuf et Cegetel (...) devrait à terme relancer la hausse des prix», prédit-il. Cette hausse s'effectuerait dans les douze prochains mois. La France, élève moyen Menée auprès de 14 pays industrialisés (Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Finlande, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède), l'étude a porté sur six catégories : les appels locaux, les appels nationaux, les appels internationaux, les appels en téléphonie mobile, les frais fixe de ligne et les circuits E1/T1. Dans un environnement déréglementé, la tendance mondiale est à la baisse des coûts de communication pour les appels locaux, nationaux longue distance et internationaux. De plus, la voix sur IP (VoIP) devient, selon l'étude, une option viable. «La Voix sur IP devrait continuer à se développer puisque les principaux opérateurs proposent désormais une bande passante plus large et des conditions tarifaires avantageuses», indique Jacques Claudel. Face aux autres nations passées au crible, la France fait figure d'élève moyen. En effet, cinq des six catégories analysées, n'évoluent pas entre 2006 et 2007. L'Allemagne figure systématiquement dans le trio de têtes des pays où les prix ont baissé par rapport à l'année dernière, alors que la plupart des tarifs espagnols ont quant à eux été revus à la hausse.