Microsoft intègre PerformancePoint dans SharePoint

le 29/01/2009, par Marye GROS, Infrastructure, 643 mots

Pour partager les tableaux de bord de Microsoft PerformancePoint Server (PPS) 2007, il fallait déjà recourir au portail SharePoint. Désormais, Microsoft arrête la commercialisation de la version indépendante de PPS et fait de ces outils d'analyse de performance, des services de SharePoint.

Grandes manoeuvres autour de PerformancePoint Server (PPS) 2007, l'offre de gestion de la performance et d'analyse prévisionnelle de Microsoft. L'éditeur cesse d'en faire un produit autonome et l'intègre dans SharePoint Server 2007, sa solution de portail d'entreprise. A partir du 1er avril, les modules de tableaux de bord, les outils de planification budgétaire et de mesure de la profitabilité seront vendus sous le nom de PerformancePoint Services au sein de SharePoint, explique la filiale française de Microsoft. A la mi-2009, la sortie d'un « Service Pack 3 » proposera une dernière mise à jour aux utilisateurs ayant acquis une licence d'accès client (CAL) de PerformancePoint Server 2007 et bénéficiant d'une « Software Assurance ». A l'issue de ce SP3, qui concernera surtout la partie planification, il ne faudra « plus attendre d'évolution pour le produit indépendant », indique Nic Smith, chef de produit senior, sur le blog interne de Microsoft consacré à la stratégie BI (Business Intelligence). Néanmoins, le support leur sera assuré pendant les dix prochaines années, selon Kurt DelBene, vice-président senior de la division Office Business Platform. Faciliter l'accès à PerformancePoint à ceux qui ont déjà SharePoint Ce n'est pas surprenant de voir Microsoft intégrer ses outils de gestion de performance dans son portail. SharePoint Server est une offre sur laquelle l'éditeur s'appuie très largement pour les produits de sa division Business. Cette dernière gère également les progiciels de gestion de sa gamme Dynamics (CRM et ERP), ses logiciels bureautiques, son serveur de messagerie Exchange et ses produits de communication unifiée (OCS). Or la stratégie d'approche de Microsoft en entreprise mise justement sur une étroite intégration entre ses solutions de gestion, ses logiciels bureautiques et son portail de collaboration. A la faveur d'interfaces utilisateurs calquées les unes sur les autres, il table sur une adoption naturelle de ses produits. Par exemple, l'outil de planification de PPS utilise un add-in à Excel pour faciliter la saisie des prévisions. Le portail SharePoint par ailleurs, a été l'une des progressions les plus rapides de son catalogue. L'intégration de PerformancePoint devrait continuer à en favoriser l'adoption. Les licences pour Sharepoint bien moins chères que celles de PPS Cela dit, Microsoft dit avoir réalisé cette intégration avant tout pour faciliter le déploiement de ses outils de gestion de performance à ses clients qui utilisent déjà SharePoint Server 2007. Sans compter que, de toutes façons, il fallait déjà installer le portail si l'on voulait partager les outils d'analyse et les tableaux de bord de PerformancePoint. Microsoft avance aussi un argument économique pour les clients. Kurt DelBene, vice-président senior, souligne que pour démarrer avec PerformancePoint Server, il fallait débourser 50 000 $ - 20 000 $ pour la licence et 30 000 $ pour créer les indicateurs de mesure - et 195 $ pour chaque utilisateur. Alors que la licence pour Office SharePoint Server 2007 revient à 4 424 $ et que les licences donnant accès à d'autres fonctions que celles de PerformancePoint coûteront 169 $ par personne. Un marché en croissance de 13 % par an selon Forrester Comme souvent, l'un des principaux arguments de Microsoft réside dans l'accessibilité de son offre : facilité de l'utilisation en raison d'interfaces familières, mais aussi coût réduit par rapport à d'autres produits. L'enjeu est important pour lui. Le marché des logiciels de gestion de la performance devrait continuer à croître, même en temps de crise économique, car ces outils permettent justement aux entreprises de contrôler leurs coûts. Forrester prévoit qu'il augmentera de 13% par an pour atteindre 3,24 Md$ en 2012. Ce secteur a été au coeur des grands mouvements de rachats qui ont eu lieu courant 2007 (Oracle/Hyperion, BO/Cartesis, SAP/OutlookSoft, SAP/BO, IBM/Cognos). Microsoft y rencontre donc l'âpre concurrence de SAP, Oracle, IBM, SAS et Infor, notamment, car ce sont ces offres qui tirent actuellement les ventes.

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