Microsoft fait un petit pas vers la parallélisation du code
Microsoft a consacré des sessions de sa conférence développeurs TechEd tenue la semaine dernière à Orlando pour faire le point sur ses avancées en matière de parallélisation du code. Selon Brian Harry, un des pontes du développement chez Microsoft, il s'agit d'une tendance inéluctable. Tout ce qu'il était possible de faire au niveau de l'exploitation des systèmes multi-coeurs par le matériel a été fait, estime-t-il. Il reste à assurer une programmation parallèle, ce qui est loin d'être aisé, dans la mesure où une même donnée peut subir plusieurs opérations en même temps. Afin de simplifier l'écriture d'un code parallèle au-dessus de sa plateforme .Net 3.5, Microsoft propose donc une boîte à outils, dite « Parallel Extensions », disponible dès aujourd'hui en mode 'technology preview' donc à des fins de tests uniquement. Pour Sivaramakichenane Somasegar, vice-président responsable de la division développeurs de Microsoft, il s'agit juste d'un petit pas. La prochaine étape sera de faire en sorte que la parallélisation du code soit accessible à tous les développeurs, et pas seulement à une élite. Parmi les bénéfices de la programmation parallèle, on relève bien sûr les gains de performance, puisque tous les coeurs disponibles d'une machine sont alors mis à contribution. Le blog de Microsoft consacré à la parallélisation montre ainsi comment écrire en C++ un ensemble de Mandelbrot (du nom de Benoît Mandelbrot, qui a le premier défini les fractales). Mais cela a aussi une incidence d'un point de vue écologique : une meilleure exploitation des processeurs s'inscrit typiquement dans la liste des meilleures pratiques du Green IT.