Les serveurs System i et System p d'IBM convergent vers les Power System
Entamée il y a huit ans, la convergence des System i (AS400) avec les System p (Aix) arrive à son terme. Les deux gammes ne forment désormais plus qu'une seule famille de serveurs, les Power. Trois systèmes d'exploitation sont installables sur ces machines, Aix, Linux et "i", via une couche de virtualisation.
IBM fond ses gammes serveurs System i et System p en une seule et même famille dénommée Power. En clair, les successeurs des AS/400 (les System i) rejoignent les serveurs Aix (les System P) au sein d'une même gamme. Tous partageront désormais la même architecture de processeur bi-coeur Power6 et hébergeront au choix Aix, Linux ou "i". Cette dernière dénomination minimaliste, sensée rendre compte de la simplicité du système d'exploitation, désigne la toute nouvelle version des systèmes d'exploitation des System i, anciennement AS/400 ("i" est aussi appelé i5OS). Une exécution simultanée sur la machine Pour utiliser conjointement un ou plusieurs des trois systèmes d'exploitation, plus besoin de partitionnement physique ni de partition mère avec les Power System. C'est l'hyperviseur de virtualisation PowerVM qui s'occupe de tout. Il gère jusqu'à 160 partitions virtuelles et se charge du partitionnement du stockage. Des serveurs préconfigurés pour rassurer les PME IBM présente deux premières machines Power d'entrée de gamme les Power System 520 et 550, et un serveur lame (le JS12) basés sur le processeur Power6. Le constructeur complètera son catalogue dès la semaine prochaine. Mais pour ne pas trop perturber la clientèle historique de l'AS/400, en particulier les PME, Big blue proposera des ensembles préconfigurés pour chaque système d'exploitation (processeur, mémoire, disque dur, système d'exploitation). Des partenaires incités à vendre les trois systèmes d'exploitation De leur coté, les partenaires IBM auparavant spécialisés sur l'une ou l'autre des deux anciennes plates-formes, seront désormais incités à proposer l'ensemble des machines. IBM exigera d'eux des certifications idoines très poussées. Ils devront être titulaires d'une certification associée au matériel et d'une autre pour l'un des trois systèmes d'exploitation proposés. Les éditeurs de logiciels, pour leur part, seront associés à des partenaires métiers (business partners) afin de se concentrer sur le développement applicatif. La fusion des deux gammes devrait théoriquement leur faciliter la tâche.