Les questions de sécurité freinent l'adoption du cloud computing
Une étude commanditée par Avanade révèle une adoption lente du cloud computing qui s'explique surtout par des incertitudes quant aux problèmes de sécurité. 60 % des interrogés le considèrent cependant comme une technologie utile. L'adoption du cloud computing est freinée par des questions de sécurité. C'est ce que révèle une étude commanditée par Avanade, intégrateur de solutions Microsoft. Le cloud computing (que l'on pourrait traduire par « Informatique via internet ») permet aux utilisateurs de ne plus être propriétaires de leurs serveurs, mais de profiter d'applications évolutives hébergées dans le « nuage ». Une solution qui permet de plus d'éviter la gestion d'infrastructures sous-jacentes parfois complexes et peut permettre des réductions de coûts. Cette enquête, réalisée auprès de 500 responsables dans 17 pays, révèle plusieurs chiffres intéressants: Les systèmes hébergés en interne restent privilégiés pour des raisons de sécurité Seules 5 % des entreprises sondées ont déjà adopté le cloud computing. Dans le cas de la France, seulement 27 % des entreprises sondées l'ont adopté, et ce uniquement en combinaison avec leurs systèmes existants. De plus, plus de la moitié des sondés n'en font pas actuellement une priorité. Cet attentisme qui freine l'adoption massive cloud computing s'explique surtout par des questions de sécurité et d'intégration. Ainsi, même si les systèmes hébergés en interne s'avèrent très coûteux, ils restent privilégiés par les entreprises. Une solution amenée à gagner en importance Le cloud computing n'est malgré tout pas considéré comme une tendance amenée à disparaître, au contraire. Il suscite la curiosité des entreprises qui y voient des facilités de mises à niveau, et la possibilité de rester à jour sur les plus récentes technologies (45 % des sondés). Une solution qui gagnera en importance à mesure qu'elle sera mieux connue et qu'elle apportera de meilleures garanties.