Les opérateurs de réseaux d'initiative publique se fédèrent
Six opérateurs de réseaux d'initiative publique viennent d'annoncer la création d'une fédération professionnelle. Cette nouvelle FIRIP transmet déjà des revendications au gouvernement.
Les collectivités territoriales sont souvent à l'origine de réseaux de télécommunications, surtout dans les zones rurales (Nièvre, Manche...). Les acteurs privés indépendants opérant pour la création de ces réseaux d'initiative publique (RIP) viennent d'annoncer la création d'une fédération professionnelle.
La décision de la fondation de la FIRIP a été prise le 25 octobre 2012 à l'initiative de six entreprises qui en sont les membres fondateurs : Altitude Infrastructure, FIRALP, Nomotech, SCOPELEC, SOGETREL et Groupe Marais. Ce dernier groupe hébergeait la réunion et son président, Etienne Dugas (en photo), avait déjà annoncé une initiative allant dans ce sens lors du congrès des TIC en zones rurales, RuralTIC, le 12 septembre dernier à Nevers.
L'assemblée générale constituante de la nouvelle fédération est annoncée pour le 6 décembre 2012 à la Maison de la Chimie, à Paris.
A peine née, déjà porteuse de revendications
La FIRIP a d'ores et déjà des revendications qu'elle souhaite porter. Sa création vise en effet à défendre les intérêts de ses membres en amont de la publication de la feuille de route du numérique du gouvernement, prévue en février prochain.
Les six principales revendications mentionnées sont les suivantes :
« - Relance du Fonds de Soutien au Numérique (FSN), dont la dernière réunion à eu lieu en mai 2012.
- Permettre la mise en place d'une garantie publique d'emprunt pour les acteurs privés souhaitant investir dans les réseaux d'initiative publique, a minima à hauteur du milliard d'Euros du guichet A [grand emprunt], non utilisé.
- Définir des règles claires de suivi et d'engagement pour les projets des opérateurs privés souhaitant investir sur leurs réseaux en propre ou mutualisés.
- Participer aux travaux préparatoires de la feuille de route du numérique.
- Pouvoir faire partie du nouveau Conseil National du Numérique, comme représentants des industriels ayant opté pour ces nouveaux Réseaux d'Initiative Publique.
- Participer au développement d'une véritable offre de formation et d'apprentissage de cette filière dont l'offre d'emploi sur les dix ans à venir est de 15 à 20 mille emplois directs. »