Les internautes sont encore peu conscients des menaces sur le web
Les internautes sont encore peu informés et réceptifs aux risques encourus en surfant sur le web. Une majorité plébiscite ainsi les antivirus gratuits au détriment de suites beaucoup plus efficaces, la faute à de nombreuses idées reçues, selon une étude commandée par l'éditeur G Data et menée dans 11 pays.
Les résultats de ce sondage sont édifiants puisqu'en 2011, il apparaît qu'une majorité d'internautes n'a toujours pas conscience du danger qui les guette en surfant. Les idées reçues sont ainsi bien ancrées : la majorité des virus se propagerait par e-mails, tous les virus seraient détectables à l'écran, un antivirus gratuit serait aussi efficace qu'une suite payante, etc.
C'est ainsi que près de la moitié des internautes interrogés dans le monde sont simplement équipés d'une solution de sécurité gratuite. Les Français sont d'ailleurs les champions du monde de l'utilisation d'antivirus gratuits (à 63%, pour une moyenne mondiale de 48%).
Protection incomplète et comportement risqué sur les réseaux sociaux
Plus inquiétant, la moitié de ces utilisateurs pensent utiliser une solution de sécurité complète. En réalité, ces antivirus ne disposent pas de tous les éléments constitutifs d'une suite de protection efficace (antispam, anti-hameçonnage, pare-feu, filtre HTTP, filtrage d'URL, etc.). Au final, la quasi-totalité des personnes interrogées (93%) a une vision obsolète des dangers présents sur Internet.
D'un autre côté, les réseaux sociaux semblent avoir engendré une évolution dans le comportement, puisque seul un internaute sur cinq dit cliquer sans discernement sur les liens qui lui sont adressés. Côté Français, 60% disent tout simplement ne jamais ouvrir de liens diffusés sur les réseaux sociaux.
Cette étude a été réalisée auprès de 15.559 personnes âgées de 18 à 65 ans dans 11 pays (France, Espagne, Pays-Bas, États-Unis, Italie, Belgique, Royaume-Uni, Russie, Allemagne, Suisse et Autriche) par la Société Survey Sampling International en février et mars 2011.