Les entreprises mesurent mal l'impact des réseaux sociaux sur leur réputation
Deloitte encourage les entreprises à tenir compte des risques engendrés par la fréquentation des réseaux sociaux par leurs salariés. 74% des 2000 personnes interrogées par le cabinet d'études estiment en effet qu'il est facile de nuire à la réputation d'une marque via des sites comme Facebook, Twitter ou YouTube, et ce même de manière non intentionnelle. 37% d'entre elles ne tiennent pourtant pas compte de l'impact que leurs commentaires, photos et autres vidéos postés sur ces sites peuvent avoir sur leurs collègues, leurs patrons ou leurs clients. 58 % des dirigeants ont conscience des risques Du côté des dirigeants, 58% ont conscience des risques mais, dans les faits, seuls 15% ont mis en place des solutions pour y remédier, notamment en termes de communication et de prévention. Ce qui ne signifie pas pour autant que les comportements changent. La moitié des salariés interrogés n'a nullement l'intention de modifier sa manière d'utiliser les sites communautaires, et ce quelles que soient les préconisations de l'entreprise. 24% d'entre eux ignorent si leur employeur a mis sur pied une politique à ce sujet, et seuls 15% déclarent l'approuver. Dirigeants et salariés sont également divisés sur les avantages que la fréquentation des réseaux sociaux peut apporter à l'équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. 56% des dirigeants estiment qu'ils améliorent la balance entre les deux, contre 31% chez les employés. En termes de taux de fréquentations, 44% des personnes interrogées ne se connectent jamais à des réseaux sociaux, 10% une fois par semaine et 45% plusieurs fois. Elles sont peu nombreuses à le faire depuis le lieu de travail (21%) et affirment le faire essentiellement pour des raisons professionnelles. 29% des salariés interrogés avouent que le contexte économique les pousse à être plus prudents dans leurs messages sur les réseaux sociaux. 7% confient avec eu connaissance de licenciements faisant suite à un comportement sur Internet jugé « inadapté » par l'employeur.